LES TOPS
Mark Cavendish : The Man of Man, a parfaitement négocié ce premier sprint massif sur le Tour avec sa nouvelle équipe. Alors qu’il semblait en retrait sur les derniers kilomètres, il a réussi a prendre la roue la plus convoitée du peloton, celle de Greipel. Son talent lui a ensuite permis de prendre le meilleur sur son ancien coéquipier. C’est sa 21ème victoire d’étape sur le Tour, à une longueur de Darrigade et Armstrong. Et il n’a que 27 ans…
Tom Veelers : Il était censé être le poisson-pilote de Marcel Kittel sur ce Tour. Rapide au sprint, le Hollandais de 27 ans, avait le bon profil pour ce rôle. Mais lorsqu’il s’est avéré que Kittel était indisposé, c’est pour Tom que l’équipe Argos-Shimano a durci le train. Et, pour son premier sprint dans la Grande Boucle, celui-ci a été chercher la quatrième place de l’étape, devant Petacchi et Sagan.
Anthony Roux : La première attaque aura été la bonne ! Parti au kilomètre 22, le coureur FDJ a reçu le soutien de Morkov et Kern. Avec un accord tacite : la montagne pour le maillot à pois du Danois, le sprint pour Christophe Kern et la combativité pour Roux. Encore fallait-il mériter ce prix, et c’est ce qu’a fait le jeune Français en s’isolant à 32 km de l’arrivée. Il fut certes repris 18 bornes plus loin, mais a mérité le dossard rouge.
La Belgique : Beaucoup de monde sur les routes, une arrivée digne de Liège-Bastogne-Liège, un premeir ministre qui enfourche le vélo. La ferveur populaire a poursuivi le Tour durant son escapade. Il manque peut-être une victoire d’étape pour un représentant du plat pays, mais à part ça, l’histoire d’amour avec la Belgique n’est pas prête de se terminer.
LES FLOPS
Marcel Kittel : Tout le monde attendait le duel entre Cavendish et le petit prodige Allemand sur les sprints du Tour. Sauf que Kittel était perturbé par quelques soucis gastriques. Attendu dans un premier temps par ses coéquipiers, qui l’ont ensuite délaissé au profit de Tom Veelers, il a rongé son frein au fond du peloton avant d’être inexorablement décroché pour finir antépénultième de l’étape.
Tyler Farrar : On a vu ses coéquipiers faire l’effort pour l’amener à l’avant. On disait que c’était l’un des seuls capable de battre Cavendish. On se rappelait l’année 2011, où il s’était imposé le troisième jour. Et en fait, l’Américain a terminé dixième, loin de ses objectifs et très loin de Mark Cavendish. Nul doute qu’il tentera de se rattraper dans les prochains jours. Dès mercredi, pour l’Independance Day ?
Michael Rogers : Pas vraiment un flop, simplement le coureur le plus malchanceux de ce début de Tour. Il était tombé hier, il a crevé aujourd’hui et en plus, au plus mauvais moment, à 8km de l’arrivée. Mais l’Australien n’est pas triple champion du monde du contre-la-montre pour rien, et il a réussi à revenir à deux reprises. Tant mieux pour le récent deuxième du Dauphiné, qui peut être considéré comme un outsider.
Les poignets : Il ne faisait pas bon tomber sur cette partie de son corps hier. Anthony Roux qui monte la citadelle de Namur le bras gauche ballant, à cause des vibrations sur son bras gauche meurtri. Le Lorrain finira l’étape en compagnie de Tony Martin et Luis Leon Sanchez, également blessés au même endroit. Martin avait d’ailleurs une belle attelle. Pour ces trois Hommes, le Tour n’est pas terminé, il semblera seulement plus long…
0 comments on “Tour de France : Tops/Flops #3”