Automobile Formule 1

Grand Prix d’Abu Dhabi : le baromètre

Comme en 2010, le circuit de Yas Marina n’a pas été digne d’une finale de championnat du monde ; le peu d’animations en piste n’a toutefois pas empêché Lewis Hamilton de remporter le duel des Flèches d’Argents !

En hausse

Lewis Hamilton (Mercedes-AMG)

Le tourniquet oriental a donc livré son verdict. Hamilton, grâce à sa onzième victoire est devenu double champion du monde ! La tension était à son comble lors de l’extinction des feux, mais cela n’a pas perturbé l’Anglais. Il a pris un envol parfait depuis la seconde place pour immédiatement se porter en tête, une position qu’il s’est attaché de préserver durant les 55 tours. Les nombreux soucis mécaniques touchant son rival Nico Rosberg l’ont conforté dans sa domination. La menace incarnée par Massa était trop tardive pour pouvoir l’inquiéter. Sous le feu d’artifice d’Abu Dhabi, Lewis pouvait exulter, et célébrer comme il se doit l’accomplissement d’une année compliquée mais trépidante.

L’équipe Williams
Felipe Massa
Felipe Massa

La formation britannique a signé une remarquable arrivée groupée sur le podium : Felipe Massa second, suivi de Valtteri Bottas ! Le Brésilien, en position de glaner un succès pour la première fois depuis Sao Paulo en 2008, semblait particulièrement satisfait de finir sa saison sur une note positive. Son collègue finlandais a quant à lui bien redressé une situation délicate lors du départ, lors duquel il perdit pas moins de cinq places. Mais la vélocité de sa FW36 lui a permis de remonter dans la hiérarchie pour finalement devancer Vettel et Alonso au classement des pilotes (4ème, 186 pts) En signant son sixième podium en 2014, Bottas a confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Il sera, pour peu que sa monoplace reste performante, un challenger à ne pas sous-estimer l’an prochain !

En baisse

Nico Rosberg (Mercedes-AMG)

Nico est donc le vice-champion d’une saison 2014 qui l’a vu rivaliser de bout en bout avec son équipier. Malheureusement pour l’Allemand, la fiabilité l’a pris en défaut au pire moment. Après un départ laborieux depuis la pole position, la seconde Flèche d’Argent a été la proie de diverses avaries mécaniques (perte d’ERS entre autre) l’obligeant à baisser le rythme peu avant la mi-course. Les conséquences furent énormes, puisqu’il perdit ainsi toute chance de se battre pour l’obtention de la couronne mondiale. Mais dans une attitude chevaleresque, Rosberg refusa d’abandonner à quelques encablures de la fin, comme le préconisait son équipe. Rosberg, beau joueur, n’hésitait pas à féliciter son co-équipier, ce qui donna lieu à une belle image : adversaires sur la piste, ils ont été mutuellement poussés dans leurs derniers retranchements, mais ils se sont respectés jusqu’au podium final.

L’équipe Ferrari
Kimi Räikkönen
Kimi Räikkönen

Le dernier rendez-vous de l’exercice 2014 aura été à l’image de la saison pour la Scuderia : anonyme. Hormis à Spa avec Räikkönen, pas une seule fois les Rouges n’ont pesé sur le déroulement d’une course, que ce soit pour une victoire ou un podium. C’est un constat bien triste, mais la Scuderia a donné une machine indigne du standing de Fernando Alonso et Kimi Räikkönen. Ces derniers n’ont cessé de se bagarrer avec une machine rétive et peu compétitive, et la finale n’a rien changé à l’affaire. Le résultat d’ensemble (9ème et 10ème) reflète bien le marasme ambiant dans lequel se trouve l’écurie la plus célèbre de la F1. L’arrivée du diamant Vettel en remplacement d’Alonso redonnera-t-il le lustre attendu ? Il faudra certainement attendre quelques mois pour voir comment cette association va fonctionner.

Medhi Casaurang

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