Moins d’une semaine après la disparition brutale de Kobe Bryant, la Fédération Française de Basket-ball a proposé à l’ensemble des clubs de l’Hexagone de rendre hommage à l’ancien numéro 8 et 24 des Lakers, en lisant un texte publié sur son site et en observant une minute de silence.
Cet hommage à Kobe Bryant, véritable icône du basket mondial, “est quelque chose qui peut me tenir à coeur”, avouait Baptiste Ibarlosa, ce mercredi 29 janvier. Le coach de l’Anglet Côte Basque Basket (club engagé en Nationale 2 féminine) n’était pas encore au fait de l’information dévoilée quelques heures plus tôt par la FFBB.
“Lorsque j’ai débuté le basket, mon joueur préféré était Allen Iverson, explique le technicien. C’est le joueur qui m’a le plus donné envie de pratiquer ce sport. L’année où il a été élu meilleur basketteur du monde (NDLR : sacré MVP de la saison régulière 2000-2001 de NBA), il a malheureusement perdu en finale contre les Lakers de Kobe et de Shaquille O’Neal.”

“Pour notre génération, ces joueurs ont marqué certains moments de notre jeunesse. Il m’est arrivé de me lever la nuit pour les regarder jouer, se souvient-il. On est allé jusqu’à imiter leurs mouvements en dehors de nos entraînements. Ce sont des sportifs qui nous ont fait rêver.” Durant l’entretien, Baptiste Ibarlosa s’est remémoré une des deux finales des Jeux Olympiques (2008, 2012) entre les États-Unis et l’Espagne. “Les USA avaient battu les Espagnols sur un trois points de Kobe, l’année où il était capitaine. Cette finale avait été énorme.” À Pékin, Bryant avait inscrit vingt points dans une rencontre considérée par beaucoup comme la plus grande de l’Histoire (118-107).
“De par leurs parcours et leur exigence de travail, ces mecs sont de véritables modèles pour tout sportif. Leurs règles de vie se sont appliquées dans toutes les activités, ou presque. Selon moi, Kobe Bryant disait une chose qui était bien vraie : “le rêve n’est pas d’être champion, le rêve c’est de pouvoir se lever tous les matins à cinq heures pour aller courir, s’entraîner et faire des choses toujours plus dures.” J’aime bien retenir cette phrase de lui.”
Anglet-Saumur (N2F, poule B, 14e journée)
Après avoir validé son quatre à la suite sur le parquet des espoirs de Tarbes il y a deux semaines, les Angloyes espèrent continuer de surfer sur leur bonne dynamique en réalisant, si possible, devant leurs supporters, une manita à la fin de la rencontre face à Saumur. Battues de deux points dans le Maine-et-Loire en octobre dernier (60-58), Baptiste Ibarlosa se souvient d’une “rencontre accrochée”. “Si on fait le taff chez nous, qui plus est avec le public, on parviendra à faire la différence”, déclarait son adjointe Michèle Decocq après le match aller. “C’est une grosse équipe”, rappelle le technicien.
Ça tombe bien, celle de l’ACBB est enfin au complet (exceptée Léna Pinault, forfait pour le reste de l’année). “Cela nous permet d’être plus sereins même s’il nous reste encore quelques petites choses à améliorer. On a loupé pas mal de tirs faciles il a deux semaines. C’est pour ça que nous n’avions pas réussi à creuser l’écart, explique Ibarlosa. Heureusement, on a vu des choses intéressantes en défense.” Les Angloyes ont d’ailleurs insisté sur ce secteur à l’entraînement, cette semaine.
Le coach pourra également s’appuyer sur sa capitaine Mathilde Roche, de retour de blessure. “Elle amène de la sécurité au rebond, de la présence à l’intérieur. Ça fait du bien de retrouver Mathilde, Léa (Ibarlosa) et Cyriane (Glère), ensemble. Ce sont quand même trois de nos joueuses principales. Elles se connaissent, échangent bien le ballon. Le fait que le groupe soit au complet nous permet de travailler sereinement, de ne pas devoir bricoler avec les U18.”
Nicolas Gréno (@nicolasgreno). Crédit photo : page Facebook des Los Angeles Lakers.
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