LES TOPS
Alejandro Valverde : Quatre ans aprĂšs son dernier succĂšs sur le Tour, Ă Super Besse, l’Espagnol y a remportĂ© jeudi sa quatriĂšme victoire. En coupant la ligne d’arrivĂ©e Ă Peyragudes avec 19 secondes d’avance sur Christopher Froome, le Murcian « sauve » son Tour, qui avait Ă©tĂ© difficile jusque lĂ , entre chutes et temps perdu que ce soit dans la plaine ou dans les cols. Le coureur de la Movistar avait donc certainement en tĂȘte sa revanche, lorsquâil s’est lancĂ© dans l’Ă©chappĂ©e matinale. Bien assistĂ© par son coĂ©quipier Costa, il s’est isolĂ© dans le Port de BalĂšs. Ecoeurant ensuite ses poursuivants comme Egoi Martinez, ou encore Blel Kadri et Levi Leipheimer, il a finalement rĂ©sistĂ© au retour du groupe maillot jaune pour lever les bras. Le retour du grand Valverde ?
Les Français : Grande journĂ©e pour le cyclisme Français aujourd’hui. L’instant de lâaccĂ©lĂ©ration de Froome, seulement suivie par le Maillot Jaune accompagnĂ© de Pierre Rolland et Thibaud Pinot, est une magnifique publicitĂ© pour le vĂ©lo tricolore. DĂ©jĂ vainqueurs d’une Ă©tape, les deux jeunes grimpeurs prouvent qu’ils ont leur place, maintenant et dans l’avenir parmi les meilleurs grimpeurs du monde. LâabnĂ©gation de Thomas Voeckler embellit le tableau. L’Alsacien a mĂ©ritĂ© chaque pois de son maillot, qu’il a Ă©tĂ© chercher en devançant Kessiakoff au sommet des difficultĂ©s du jour. Bref, avec Rolland huitiĂšme du gĂ©nĂ©ral et Pinot solidement accrochĂ© Ă sa dixiĂšme position, les Français prouvent qu’ils peuvent briller sur le tablea des Ă©tapes et celui du gĂ©nĂ©ral, ce qu’on leur a souvent reprochĂ©.
LE FLOP
Le spectacle : Une Ă©quipe Sky inattaquable, comme Nibali l’a appris Ă ses dĂ©pends a dominĂ© entiĂšrement cette course et va placer deux de ses coureurs sur le podium. Ce Tour a Ă©tĂ© parfaitement calculĂ©, au millimĂštre, par les Britanniques. Ils se sont servis du concept de l’US Postal, surnommĂ©e le Train Bleu, mais en poussant le concept encore plus loin. En effet, Armstrong, lui, attaquait… Attaquer, c’est probablement ce qu’aurait aimĂ© faire Chris Froome. Respectant scrupuleusement son contrat, le natif de Nairobi n’a pas trahi Wiggins. On l’a mĂȘme vu plusieurs fois, dont aujourd’hui, quasiment arrĂȘtĂ© pour attendre son leader. Dans un Tour sans offensive de grande envergure des favoris (comme A.Schleck l’annĂ©e derniĂšre), sans surprise majeure (Ă part le recul d’Evans), on ne retiendra certainement que les cĂŽtĂ©s nĂ©gatifs, comme l’Ă©pisode des clous, ou les coureurs exclus. Encore une dĂ©faite pour le cyclisme…





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