Avec des résultats prometteurs en début de saison, dont une belle deuxième place au Grand Prix de Denain, Boris Vallée continue de prouver qu’il est un de ces jeunes coureurs belges à ne pas perdre de vue ces prochaines années. Désormais bien installé dans son rôle d’équipier de luxe pour ses sprinteurs, le Verviétois pourra davantage jouer sa carte personnelle sur le Tour de Wallonie.
Lors de la 3ème étape qui arrivait au sommet de la Citadelle de Namur, le jeune coureur de 22 ans a bien mieux passé les difficultés qu’il ne l’espérait. Il est toujours confortablement installé dans le top 10 du classement général. Une place qu’il compte bien conserver jusqu’à Thuin, arrivée finale de ce Tour de Wallonie.

cultureSPORT : Tu occupes actuellement la sixième position du classement général alors qu’il ne reste que deux étapes. L’objectif maintenant c’est de conserver cette place dans le top 10 ?
Boris Vallée : Je pense que le top 10 est envisageable, oui. Aujourd’hui je vais voir comment cela se passe avec le vent et la pluie. A priori, c’est l’étape la plus facile. Mais on sait que certaines équipes vont essayer de jouer quelque chose aujourd’hui. Je pense notamment à BMC et Tinkoff-Saxo. Puis n’oublions pas que l’équipe Etixx Quick-Step est assez forte pour contrôler la course. Le final est assez difficile tout de même et il peut être très sélectif.
cultureSPORT : Hier Jelle Vanendert termine sixième à la Citadelle de la Namur. C’est une satisfaction ou une déception pour votre équipe Lotto-Soudal ?
Boris Vallée: Je pense que l’équipe est satisfaite. On a fait une bonne course et la place de Jelle est très satisfaisante. La météo était difficile car il pleuvait et les pavés étaient mouillés. Donc c’est plutôt une satisfaction.
cultureSPORT : Toi aussi tu as fait une belle performance hier. As-tu tout de suite senti que tu avais des bonnes jambes ?
Boris Vallée: Je suis très content car normalement je ne passe pas aussi bien ces côtes-là. Mais hier je me sentais vraiment bien. Je me suis accroché autant que j’ai pu. Dans le final, c’était tout de même un peu difficile de rester au contact des meilleurs avec les nombreuses relances dans la Citadelle. J’ai perdu un peu de temps mais j’ai bien limité la casse.
Laura Gilboux depuis Waterloo (Wallonie). Crédits photo: Laura Gilboux/cultureSPORT
Ping : Boris Vallée : « Une opportunité que je devais saisir » | cultureSPORT