Basket NBA

Preview 2012-2013 : Des outsiders sérieux ou de simples feux de paille ?

© The Daily News

Aujourd’hui, notre preview 2012/2013 passe aux choses sérieuses. A l’Ouest, le champion 2010, Dallas, a réalisé un grand ménage pour tenter de jouer les premiers rôles. Une opération réalisée également par l’attraction de l’Est : les Brooklyn Nets, qui, pour leur première saison dans la grande ligue, possèdent déjà de fortes ambitions. Au contraire de ces deux franchises, les Pacers d’Indiana et les Bulls de Chicago n’ont rien changé ou presque. Pour autant les ambitions restent les mêmes : obtenir la meilleure place durant la saison régulière pour bousculer les favoris au titre !

11 – Indiana Pacers :  Indiana c’est le symbole du travail réfléchi et bien fait. Sans faire de bruit, l’équipe entraînée par Larry Bird progresse au fil des années. A tel point qu’ils ont posé de sérieux problèmes aux champions en titre  lors des derniers playoffs.

Ainsi, on pourrait qualifier l’inter-saison dans l’Indiana de période d’ajustement. La perte principale venant de Daren Collison. Est -ce pour autant si important tant George Hill s’est montré impeccable durant les playoffs. ? Seul l’avenir nous le dira, d’autant plus que DJ Augustin, qui commençait à se morfondre à Charlotte, représentera une bonne alternative au poste de meneur. Autres arrivées : Ian Mahinmi et Gerlad Green. Le pivot français devra faire souffler Roy Hibbert, tandis que la bonne surprise des Nets aura le même rôle que l’an passé : mettre le feu aux défenses adverses. Pour en revenir au pivot jamaïcain, cette saison sonne comme celle de la confirmation. Tantôt dominateur, tantôt transparent, Roy Hibbert doit devenir le plus régulier possible. Il sera toujours accompagné dans la raquette par David West, scoreur régulier et défenseur expérimenté.

Le reste de l’effectif est solide et se connaît maintenant par cœur. Paul George et Tyler Hansbrough ont une marge de progression certaine. Quant à Danny Granger, que peut-on attendre de celui qui était considéré, jadis, comme étant le Franchise Player des Pacers ? Défenseur reconnu, ses performances offensives ne sont pas suffisamment régulières pour que l’attaque repose sur ses seules épaules dans les moments chauds.

Dans une division centrale où la blessure de Rose leur permettra d’en être les principaux favoris, Indiana peut prétendre aux premières places de la conférence Est. Pour autant, il manque quelque chose à cette équipe, un joueur au dessus du lot capable d’emmener Boston ou Miami dans leurs derniers retranchements. Danny Granger ou Roy Hibbert en ont-ils réellement l’étoffe ?

10 –  Brooklyn Nets : Changement décor pour les Nets. Le richissime homme d’affaires russe, Mikhail Prokhorov a su construire à Brooklyn, une équipe compétitivve. Et au final, on serait tenter de dire que ne pas avoir réussi à attirer Dwight Howard dans ses filets, est le meilleur coup qu’il ait réussi. Explications.

Voyez un peu, pour leur première saison, les Nets vont présenter un 5 équilibré ou le backourt Deron Williams – Joe Johnson sera  un des meilleurs de la ligue. Gerard Wallace occupera le poste 3, tandis que la raquette sera occupée par une paire qui se connaît désormais très bien : Kris Humphries – Brook Lopez. L’ex de Kim Kardashian et G. Wallace devront cependant combler le déficit au rebond de leur camarade, à moins que celui qui a signé pour le maximum cet été (!) daigne s’améliorer dans le domaine.

Sur le banc, l’équipe d’Avery Johnson aura également un visage tout autre. Farmar, Petro, Morrow et Stevenson s’en vont, ce qui, dans le fond, ne sera pas un regret pour les fans des Nets. Le seul bémol vient du départ de Gerald Green, à Indiana. Mais en contre-partie, Brooklyn pourra se targuer de présenter de sacrés gaillards sur le banc. Outre l’ailier fort Mirza Teletovic, que l’on présente comme étant un futur crack, on attendra la confirmation de Marshon Brooks, prometteur pour sa saison rookie. Quant à Andrey Blatche, Josh Childress ou Reggie Evans que l’on peut considérer comme étant des paris, ce sera à Avery Johnson de trouver la bonne alchimie entre eux.

Avec cette équipe profondément remaniée, la toute nouvelle franchise installée à Brooklyn peut sans souci viser les playoffs. Mais avec une seule saison dans les jambes, peut-elle aller plus loin que le premier tour ? Il faudra déjà faire en sorte de ne pas croiser la route de Miami ou Boston dès le début de la phase sérieuse.

9 – Chicago Bulls : Meilleure bilan de la ligue la saison passée, avec un Derrick Rose abonné à l’infirmerie la majeure partie de la saison, les Bulls se sont finalement écroulés en playoffs, dès le premier tour, face à un collectif de Philadelphie opportuniste.

Pour combler certains départs (Kyle Korver, Ronnie Brewer) et la longue convalescence de Derrick Rose (pas de retour attendu avant mars), les Bulls pourront compter sur les arrivées de Marco Bellinelli, l’ex-shooteur des Hornets et sur Nate Robinson. Le lutin, revanchard, aura à cœur de démontrer à la Grande Ligue qu’il est plus qu’un joker de luxe. Sans oublier, le retour de Kirk Hinrich, exilé à Atlanta pendant deux saisons, qui prendra la mène en l’absence du MVP  2010.

Malgré la perte de quelques éléments importants du banc (Korver, Asik, Brewer), l’effectif paraît bien équilibré. Les cadres que sont Joakim Noah et Luol Deng connaissent parfaitement leur rôle. Le Français qui a parfaitement récupéré de sa blessure au pied sera le leader défensif des Bulls. Par ailleurs, après deux saisons décevantes, on attend désormais un réveil de la part de Carlos Boozer. Effacé en playoffs, la Booz’ devra se ressaisir  les rumeurs d’amnistie vont déjà bon train.  Pour ce qui est de Rip Hamilton, s’il est épargné par les blessures, il pourra apporter son expérience et son apport offensif.

Il est impossible à l’heure actuelle de faire de pronostics précis pour les Bulls. Personne ne sait réellement à quelle vitesse et comment va récupérer Derrick Rose. La seule certitude que l’on peut vous dévoiler, vous la connaissez déjà : si Derrick Rose revient à son niveau, Chicago devient un des favoris au titre. Dans le cas contraire, les coéquipiers de Jooks devront faire preuve de patience, encore. En revanche, pas de souci pour la saison régulière, tant la culture défensive inculquée par Tom Thibodeau a son équipe, lui permet d’enchaîner les bonnes performances.

8 – Dallas Mavericks : Que le titre NBA paraît bien loin pour la franchise de Mark Cuban. Des joueurs qui ont conquis le titre en 2010, seuls Shawn Marion, le Frenchie Rodrigue Beaubois  et le fidèle Dirk Nowitzki sont encore présents dans le Texas. Jason Kidd s’est lancé un dernier défi en rejoignant les Knicks de New York où Tyson Chandler va y entamer, lui, sa seconde saison. Jason Terry, le sixième homme de luxe, a répondu aux sirènes de la maison verte. Quant à Breydan Haywood, après une saison ratée, il a décidé de rejoindre les Bobcats. A 32 ans, le natif de New York espère relancer une carrière en perte de vitesse.

Avec  le départ de Tyson Chandler, Mark Cuban espérait que les arrivées de Lamar Odom et Vince Carter aillaient suffire à maintenir son équipe parmi les meilleures franchises. Il n’en fût rien, après une saison poussive (36-30), les Texans ont du se frotter aux jeunes loups du Thunder dès le premier tour des playoffs. Sans être une claque, cette défaite est alors apparue comme la fin d’une époque.

Comme à son habitude, Mark Cuban a alors entamé de grandes manœuvres. Profitant d’un marché des agents libres intéressant à défaut d’être sensationnel, il a recruté l’éternel espoir de Memphis : OJ Mayo, et deux anciens coéquipiers des Clippers avec Elton Brand et Chris Kaman. Le véritable coup de l’été vient du recrutement de Darren Collison. En provenance des Pacers, l’ex-Hornet occupera la place laissé vacante par Jason Kidd. Sur le papier, Mark Cuban a réalisé un gros travail pour rendre son équipe performante dès cette saison. Mais à 34 ans, Dirk Nowitzki est-il encore capable de tirer Dallas vers les sommets ? D’autant plus que l’Allemand, qui est sur le déclin, a de plus en plus de soucis avec son genou droit (On évoque même une retraite d’ici à 2 ans).  Pour aller loin, les joueurs de Rick Carlisle devront tous être impliqués aussi bien défensivement qu’offensivement. Les Kaman, Brand et Mayo devront retrouvés ou atteindre leur meilleur niveau. Et la bonne surprise pourrait bien venir de Rodrigue Beaubois, s’il est enfin épargné par les blessures, pour ce qui sera déjà sa quatrième saison NBA !

0 comments on “Preview 2012-2013 : Des outsiders sérieux ou de simples feux de paille ?

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :