
Avant-dernier jour de notre preview NBA. Aujourd’hui, la rédaction de Culture Sport se penche sur les outsiders sérieux, à savoir New York, Boston, les L.A Clippers et San Antonio. Une mise en bouche avant le top 3 de demain, dont vous connaissez désormais l’identité.
7 – New York
C’est le moment où jamais pour les Knicks. Terminée l’effusion médiatique autour des éphémères exploits de Jeremy Lin, parti (s’enterrer ?) à Houston. Raymond Felton est de retour, il arrive avec Jason Kidd, Pablo Prigioni, Marcus Camby et Kurt Thomas. De nombreux vétérans capables de tirer le groupe vers le haut. Le duo Felton – Stoud’ et bien sûr Carmelo Anthony seront les clefs d’une saison réussie. Sans oublier Tyson Chandler, qui mènera la défense de NY, et les shooteurs fous que sont J.R Smith et Steve Novak. Privés de titre depuis depuis 40 ans (1973), les fans de la franchise de Big Apple s’impatientent. Seulement onzième défense de la NBA la saison passée, les Knicks savent où ils doivent franchir un cap cette année. Mais le gros problème se situait plus en attaque : le squad de Mike Woodson n’était que 27ème au scoring, avec 82 points de moyenne par match, soit cinq de moins que les Charlotte Bobcats. Carmelo Anthony, all-star décrié pour son individualisme, devra se mettre au service du collectif pour mener son équipe au bout. Sera-ce seulement suffisant pour bousculer les « gros » à l’Est ? Pas sûr, mais ce que l’on sait, c’est que cette équipe est capable de tout.
6 – Boston
A Boston, le “Big Three” tel qu’on le connaissait n’est plus. Ray Allen parti à Miami, la maison verte n’a pour autant pas perdu en qualité. La franchise, qu’on dit vieillissante depuis quelques années, pourra compter sur le retour de Jeff Green et l’arrivée de la gâchette Jason Terry (Dallas), meilleur « sixième homme » de la NBA en 2009. Avec l’appui de ses deux rookies Fab Melo et Jared Sullinger, déjà presque indispensables en pré-saison, tous les voyants sont… au vert à Boston. Désormais en pleine possession de ses moyens, Rajon Rondo l’a annoncé en début de mois : il est « le meilleur meneur de la ligue ». Un statut de leader revendiqué, et qu’il se doit maintenant d’assumer. Sur le terrain en tout cas, c’est désormais lui le patron. Son ami Courtney Lee, débarqué de Houston cet été, aura lui aussi son mot à dire. En feu lors de la préparation, il s’est déjà bien fondu dans le collectif de Doc Rivers. A une petite victoire de la finale NBA l’an passé, les C’S ont prouvé qu’ils avaient encore l’étoffe d’un champion. Pas question de faire moins bien en 2013.
5 – L.A Clippers
Longtemps dans l’ombre des Lakers, le deuxième club de L.A paraît aujourd’hui aussi armé que son rival de toujours. L’an passé, la franchise a échoué en demi-finale de conférence. Cette saison, la bande de Blake Griffin peut clairement viser le titre. L’axe Paul – Griffin, justement, reste la force des Clippers. 20 points et 9 passes de moyenne pour le premier l’année dernière, autant de pions et 10 rebonds pour le second, la donne est claire. Non content de conserver ses cadres, L.A a réalisé un recrutement quasi parfait. Le départ de Nick Young, qui ne sera finalement resté qu’un en Californie, a largement été compensé. Jamal Crawford, Matt Barnes et Grant Hill, rien que ça, sont venus renforcer l’effectif de Vinny Del Negro. Mais l’info de l’intersaison, c’est sans aucun doute le retour aux sources de Lamar Odom, drafté en 1999 par les Clippers. L’ailier, qui a vécu une saison cauchemardesque à Dallas, devrait stabiliser une défense quelque peu à la peine par le passé. Les highlights vont continuer à pleuvoir sur la Cité des Anges, c’est une certitude. Mais les préoccupations seront ailleurs. Désormais, les fans attendent plus. L’embouteillage est tel à l’Ouest que la route sera longue, mais Les Los Angeles Clippers sont bel et bien un outsider sérieux.
4 – San Antonio
Un départ pour une arrivée. L’intersaison a été tranquille à San Antonio. Soucieux de ne pas bousculer un effectif bien en place, Gregg Popovich et la franchise texane n’ont pas fait de folies cet été. Seul Nando de Colo, drafté l’année dernière, a rejoint le plus gros contingent français de la NBA. L’international, qui a eu le temps de s’aguerrir à Valence, sera à n’en pas douter une option intéressante sur le banc. Finalistes à l’Ouest l’année passée, les coéquipiers de Tony Parker et Boris Diaw auront pour leitmotiv de rééditer leur performance cette saison. Et pourquoi pas mieux ? A l’image de Boston, cette génération paraît sur la fin. Mais si Duncan et Ginobilli ont perdu de leur superbe d’antan, l’équipe semble armée pour inquiéter les têtes d’affiches que sont que Miami, L.A ou OKC. Meilleur bilan de la NBA l’année passée (50 victoires pour 16 défaites), les Spurs ont en tout cas des certitudes. Le cinq, où figurera le désormais très attendu Kahwi Leonard, fait plus que tenir la route. Le banc, de son côté, semble plutôt fourni, et devrait permettre à SA de voir venir. L’objectif est on ne peut plus clair : six ans après leur dernier titre de champion, c’est le moment pour TP & Co de repasser la bague au doigt.
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