
Coéquipiers l’année dernière à Atlanta, Josh Smith et Joe Johnson souffrent chacun de l’absence de l’autre. Avec Roy Hibbert, les deux joueurs constituent d’ailleurs notre flop joueurs de la semaine.
Josh Smith : S’il ne nous a jamais habitué à des stats’ ahurissantes, Josh Smith semble bien en deça de son niveau cette saison. Orphelin du départ de son pote Joe Johnson à Brooklyn, l’ailier peine à assumer son rôle de franchise player. Si Atlanta a réussi l’exploit d’aller s’imposer à Oklahoma lors de son deuxième match, le bilan est négatif (2-3). Inquiétant ? Pas vraiment. Les Hawks devraient tout de même être en mesure d’accrocher les play-offs… à condition que J-Smoove élève son niveau de jeu. En moyenne, il a inscrit 13,8 points et capté 7,3 rebonds cette saison. S’il n’a jamais dépassé les 18 points en carrière (en 2011/2012) , il sait qu’il doit en faire plus cette année. All-Star depuis 2006, Johnson n’a pas été remplacé. Smith, qui n’a pas participé à la victoireface à OKC en raison d’une blessure à la cheville, n’y est pas. A l’image de DeMarcus Cousins, dont nous parlions la semaine dernière, le pourcentage au shoot du numéro 5 d’Atlanta inquiète. En quatre matchs, il flirte avec les 39%. Pas très flatteur. Auteur d’un piètre 6-19 face à Miami, il a également raté ses 4 lancers francs, condamnant ainsi son équipe à la défaite (89-95). Au total, il n’a réussi que 2 de ses 14 tentatives sur la ligne.
Joe Johnson : A Atlanta depuis 2005, Joe Johnson a de son côté décidé de changer d’air cet été en s’engageant pour Brooklyn. Si le risque financier était important pour la franchise de Jay-Z, avec un contrat évalué à 89 millions de dollars sur quatre ans, les Nets sont parvenus à conserver les meilleurs éléments de leur effectif. Et pourtant, si le bilan est plutôt convaincant (3-2), Johnson tarde à trouver sa place dans sa nouvelle équipe. A l’image son pote Josh Smith, ses stats’ ne parlent pas vraiment pour lui. Au delà de ses 13,8 points et 2.8 rebonds par match, bien en deça de sa moyenne en carrière, il ne shoote qu’à 36%, soit encore un peu moins que l’ailier d’Atlanta. Malgré les deux succès d’affilée face au Magic d’Orlando, la déroute à Miami (73-103) mercredi reste dans toutes les têtes. Pas dans le coup, Johnson n’a compilé que 9 points (4/14) et 2 rebonds en 32 minutes. Une mauvaise passe qui n’entame en rien son moral, comme il le déclarait dimanche soir à ESPN : “Evidemment je ne tourne pas à un pourcentage élevé, mais je suis sur la bonne voie et je vais essayer de m’acclimater aux joueurs autour de moi. Ça devrait vite revenir. Tôt ou tard ça va revenir.” Confiant pour son arrière, le coach des Nets Avery Johnson a concédé que celui-ci n’était pas au top de sa forme. Pour l’instant, BKN s’en sort, notamment grâce à un secteur intérieur (Lopez, Humphries) performant. Pour l’instant…
Roy Hibbert : Dernier joueur de notre flop de la semaine écoulée, Roy Hibbert a également déçu. S’il a réussi son premier double-double de la saison en ouverture face au Kings (12 points, 10 rebonds et une victoire 106-98), le pivot d’Indiana a ensuite connu un passage à vide plutôt inquiétant. 2 points (1/7) à San Antonio, 9 (4/12) à Atlanta, 7 (3/15) face à Washington, il n’est que l’ombre de lui-même. Drafté en 17ème position en 2008, à l’époque par les Raptors de Toronto, il n’a pas habitué la ligue à des performances mirobolantes. Pourtant, après une saison 2011/2012 de belle facture, avec 12,8 points, 8,8 rebonds et 2 contres de moyenne par match, on était en droit d’attendre plus du géant (2m18) du Queen’s. All-Star l’année dernière, Hibbert a vu son contrat prolongé de 4 ans (et 58 millions d’euros) à l’intersaison. Une belle reconnaissance, qu’il ne parvient pour l’instant à rendre à ses dirigeants. Il y a quelques jours, il confiait d’ailleurs à l’Indy Star ne “pas être dans le rythme” : “Je ne finis pas mes actions dans la raquette comme je le veux. Mes coéquipiers me donnent pourtant de bons ballons.” Le pivot est attendu, il le sait. Privée de Danny Granger pour trois mois, la franchise compte d’autant plus sur lui. A Hibbert de prouver que les belles promesses entrevues la saison dernière n’étaient pas que feu de paille…
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