Samedi 5 juillet 2014. Le nord de la France se réveille sous la grisaille. Une bonne grisaille britannique. Le décor de la 101è édition du Tour de France est planté. Espérons quand même que cette météo maussade ne s’installe pas trop longtemps. On les aime bien les Anglais mais qu’ils gardent leur mauvais temps à la maison.
Bref, on est reparti pour trois semaines de vélo. Au départ de Leeds, cet après-midi, ce sont près de 198 coureurs qui s’élanceront sur les routes de la Grande Boucle. Comme d’habitude Christian Prudhomme agitera fièrement son petit drapeau “Départ”. Et il peut être content le directeur car sa “plus grande course du monde” continue d’attirer tous les ans des milliers de spectateurs. Une ferveur populaire observée nulle part ailleurs. Parce que le Tour, c’est avant tout une grande fête estivale qui réunit petits et grands sur le bord des routes.
Seulement, que serait le Tour sans nos Français ? Un peu de chauvinisme, ça ne fait pas de mal ! Une victoire Française ça file toujours le frisson. Alors tous les ans on l’espère cette étape, celle où un petit gars bien de chez nous lève les bras au ciel, le regard ailleurs, émerveillé. Comme un gamin.
Les spécialistes s’accordent à dire que les Français ne sont pas encore prêt à porter le Maillot Jaune. Ils ont très certainement raison. Même si depuis 2011, on se met à rêver, on ne peut qu’espérer un excellent top 10. Face à la concurrence mondiale, à la pression médiatique et au manque d’expérience, nos pépites Françaises ont encore un peu de chemin à faire.
Enfin, au terme de cette 101è édition du Tour de France, Jean Paul Ollivier, dit Paulo la science, tirera sa révérence après 40 ans de commentaires avisés touchant à la fois au cyclisme et au patrimoine Français. Pour sûr, la voix du grand homme ne cessera jamais de bercer les routes de France…
Crédit photo : AFP
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