TRÉSORS CYCLISTES. Vous l’avez peut-être découvert dans les Collectionneurs de l’extrême, en 2012 sur Direct 8, dans votre PQR ou sur Culture Sport en juillet dernier, pendant le Tour de France. Eh bien Ludovic Poignant est de retour sur notre site ! Il tiendra désormais une chronique dans laquelle il vous fera découvrir ses plus beaux trésors. Avant de débuter cette nouvelle rubrique, Ludovic revient aujourd’hui sur sa passion du cyclisme.

Je suis allé avec mes parents pour la première fois sur une course cycliste en 1997. Il s’agissait du Tour de France, avec une arrivée à Dijon, le 25 juillet exactement. El Diablo ainsi que la caravane ont retenu toute mon attention. Jan ULLRICH était alors Maillot Jaune, Erik ZABEL maillot vert. Le soir, je suis rentré conquis avec de nombreux objets de la caravane publicitaire. J’étais alors loin de penser qu’on allait découvrir en moi une véritable passion pour le cyclisme !
L’année suivante, j’ai assisté sur le bord de la route au passage du Tour de France toujours, lors de l’étape La Chaux de Fonds-Autun puis le lendemain au contre-la-montre, entre Montceau-les-Mines et Le Creusot (malgré la pluie). ZABEL était encore maillot vert, mais cette fois-ci, c’était Marco PANTANI qui portait la tunique jaune.
Marco PANTANI, retenez bien ce nom… Le Pirate a été l’un des premiers coureurs à m’avoir fait apprécier le cyclisme. Lors de ce contre-la-montre entre Montceau-les-Mines et Le Creusot, j’étais sur le bord de la route, avec mon père, les yeux émerveillés de voir tous ces coureurs passer à quelques mètres de moi : Bobby JULICH, Christophe RINERO, Stéphane HEULOT… Puis c’était au tour d’Evgueni BERZIN, coureur de l’équipe Française des Jeux et vainqueur du Tour d’Italie et de Liège-Bastogne-Liège, la même année, en 1994.
Je le vois arriver au loin… Quand tout à coup, il décide d’enlever son casque de chrono et de le balancer dans ma direction.
Mais, ironie du sort, la voiture de son directeur sportif décide au même moment de dépasser le coureur sur le côté droit de la route, endroit où je me trouve, justement. Le casque passe donc sous la voiture. Celle-ci s’arrête, enclenche la marche arrière et récupère le casque pour le mettre dans la voiture. Moi, je reste sur le bord de la route avec le sentiment d’être passé à côté de quelque chose de grand. L’avenir me dira que ce n’était que partie remise !
Heureusement, le passage de Marco PANTANI, quelques minutes plus tard, m’a redonné le sourire. Le début d’une grande aventure !
Ludovic Poignant. Crédit photos : archives personnelles de Ludovic Poignant.
0 comments on “L’objet collec’ de Ludo : l’introduction”