Avec des résultats prometteurs en début de saison, dont une belle deuxième place au Grand Prix de Denain, Boris Vallée continue de prouver qu’il est un de ces jeunes coureurs belges à ne pas perdre de vue ces prochaines années. Désormais bien installé dans son rôle d’équipier de luxe pour ses sprinteurs, le Verviétois pourra davantage jouer sa carte personnelle sur le Tour de Wallonie qui a débuté aujourd’hui.
Le jeune coureur de 22 ans a accepté de confier ses impressions à cultureSPORT pendant les cinq jours de ce Tour de Wallonie. Aujourd’hui au départ de Wanze, Boris Vallée semblait serein malgré des conditions climatiques très difficiles.

cultureSPORT : Boris, votre équipe Lotto-Soudal a plusieurs cartes à jouer sur ce Tour de Wallonie. Vous avez des ambitions sur toutes les étapes sans exception.
Boris Vallée : Oui on peut vraiment jouer sur tous les terrains sur ce Tour de Wallonie. On a trois ou quatre coureurs qui peuvent viser des étapes. On a des sprinteurs ainsi que des baroudeurs. On est même en mesure de jouer le classement par équipes avec l’effectif que nous avons. Nous serons vraiment partout.
cultureSPORT : Jelle Vanendert vise la victoire à la Citadelle de Namur, Jurgen Roelandts a de grosses ambitions personnelles et vous êtes plusieurs à pouvoir vous mêler aux sprints. Comment allez-vous gérer autant d’individualités?
Boris Vallée : C’est vrai qu’on a de grosses pointures dans l’équipe cette année. On peut tous viser quelque chose. Concernant notre stratégie de course, elle a été totalement chamboulée avec les conditions climatiques. On avait prévu quelque chose mais on va devoir changer notre tactique. Nous verrons en fonction des autres équipes, de l’échappée matinale et surtout en fonction de la météo.
cultureSPORT : Vous aussi vous aurez votre carte à jouer. Quelles sont vos ambitions ?
Boris Vallée : J’ai déjà participé deux fois au Tour de Wallonie, c’est une course que j’affectionne vraiment. On passera en plus dans ma région demain, c’est toujours un moment agréable. Le parcours créé par Christophe Brandt est attractif. Chaque année la course est de plus en plus difficile. C’est vrai que cette année, il faudra être costaud. J’ai évidemment des étapes en tête mais nous verrons à ce moment là.
cultureSPORT : La première étape, notamment, semble bien vous convenir.
Boris Vallée : Oui c’est vrai. Aujourd’hui cela devrait arriver au sprint, on y a aussi des ambitions évidemment. Mais nous verrons dans le final qui de moi, Kris (Boeckmans) et Kenny (Dehaes) sera le plus frais pour se mêler au sprint final. Je ne sais pas dire si c’est moi qui jouerai ma carte ce soir à Hannut.
Laura Gilboux depuis Wanze (Wallonie). Crédits photos : Laura Gilboux/cultureSPORT, Noémie Paulet.
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