Après avoir recueilli les réactions de huit membres appartenant au groupe de N2 sur l’année écoulée, quatre nouvelles joueuses – ayant participé à la montée en N1 – reviennent sur la genèse de ce projet d’entente et sur la saison à venir, au sein de l’élite amateur. Aujourd’hui, entretien avec Léa Ozcoïdi (ailière), la seule à être passée à la fois par l’Aviron Bayonnais et l’Anglet-Biarritz Olympique.
cultureSPORT : En début de saison, comment appréhendais-tu le fait de jouer avec cette toute nouvelle entente ?
Léa Ozcoïdi : Pour être, je crois, la seule joueuse à avoir évolué dans les deux clubs, je n’appréhendais pas du tout de jouer avec cette nouvelle entente. J’étais plutôt excitée. J’étais convaincue par le projet déjà depuis des années et j’étais restée quasiment un an et demi sans jouer. Mes motivations étaient donc de retrouver un groupe et de remonter sur les parquets.

cultureSPORT : Comment expliques-tu que la mayonnaise ait aussi bien pris entre les deux groupes ?
Léa Ozcoïdi : Rien d’étonnant finalement : des filles ayant les mêmes motivations pour jouer, un état d’esprit similaire avec cette envie de gagner mais aussi et surtout de s’amuser.
cultureSPORT : Certains matchs de la deuxième partie de saison ont été plus accrochés que prévus. Comment l’expliques-tu ?
Léa Ozcoïdi : Forcément, sur la seconde partie de saison, les équipes nous connaissaient, nous ont étudiées afin de nous mettre en difficultés. Les matchs ont été accrochés dès que nous ne respections pas le projet de jeu et que nous ne jouions pas collectivement. Grâce à notre cohésion d’équipe, nous avons toujours su nous reconcentrer et nous remobiliser ensemble.
Avant de se battre contre les autres, nous nous battons contre nous-même.
Léa Ozcoïdi
cultureSPORT : Au final, n’est-ce pas un mal pour un bien d’avoir dû batailler davantage sur les parquets en prévision des futures rencontres en Nationale 1, qui s’annoncent plus ardues ?
Léa Ozcoïdi : Nous savons déjà que la saison prochaine sera plus difficile que ce soit dans l’engagement physique ou le niveau de jeu des équipes que nous allons rencontrer. Il est donc bénéfique d’avoir retenu une chose cette année : avant de se battre contre les autres, nous nous battons contre nous-même. Malheureusement, nous avons montré qu’un manque de rigueur et qu’une baisse d’investissement pouvaient nous rendre des matchs plus difficiles. Une leçon à retenir pour gagner le maximum de points la saison prochaine.

cultureSPORT : En remplissant haut la main votre objectif, vous avez donc atteint cette montée en N1. Mais quelles seront les principales clés pour sauvegarder votre place dans l’élite amateur ?
Léa Ozcoïdi : Les mêmes éléments reviennent en permanence. Nous devons conserver la bonne entente déjà installée dans le groupe, maintenir cette envie de travailler et de progresser en équipe. De nouvelles recrues nous permettront également de nous renforcer tant physiquement que techniquement.
cultureSPORT : Comment envisages-tu les prochaines semaines ? Est-ce que tu te vois t’entraîner voire jouer avec un masque ?
Léa Ozcoïdi : Sportivement, les prochaines semaines ressembleront aux précédentes. Les salles resteront fermées et les entraînements en groupe toujours prohibés. Du coup, je continuerai à m’entraîner seule. Comme tout le monde, je pense qu’il est plus difficile de respirer correctement avec un masque alors faire un effort intense avec un masque me paraît difficile à ce jour.
Ses statistiques 2019-2020
Matchs joués : 13/16
Buts : 45
Tirs : 65
% de réussite : 69
Avertissements : 6
2 minutes : 2
Propos recueillis par Nicolas Gréno (@nicolasgreno). Crédit photo de la une : Rémy Giraudon/Côte Basque Handball.
0 comments on “Côte Basque Handball. Léa Ozcoïdi : « Déjà convaincue depuis des années »”