Après avoir recueilli les réactions de huit membres appartenant au groupe de N2 sur l’année écoulée, quatre nouvelles joueuses – ayant participé à la montée en N1 – reviennent sur la genèse de ce projet d’entente et sur la saison à venir, au sein de l’élite amateur. Aujourd’hui, entretien avec Pauline Peyran (demi-centre), passée par Anglet-Biarritz.
cultureSPORT : En début de saison, comment appréhendais-tu le fait de jouer avec cette toute nouvelle entente ?
Pauline Peyran : J’ai été salariée au club pendant un an et avec Tomi (NDLR : Tamas Marchis), Karyne (Larcebeau) et Popo (Pauline Jeoffroy). Nous avions travaillé sur la création d’une entité basque. Le projet n’avait pas abouti mais je restais persuadée qu’il fallait unir nos forces pour survivre dans ce monde où l’argent est la « clef » pour exister ! Du coup, on appréhende un peu moins quand on croit au projet (sourire). C’était bien de tout recommencer après cette descente et l’échec de l’année passée !

cultureSPORT : Comment expliques-tu que la mayonnaise ait aussi bien pris entre les deux groupes ?
Pauline Peyran : La mayonnaise a bien pris parce que les filles qui sont restées jouent pour le plaisir, les copines et l’envie de gagner ! Même si la bière n’est pas un ingrédient de la mayonnaise, ça y contribue bien aussi (rires).
cultureSPORT : Certains matchs de la deuxième partie de saison ont été plus accrochés que prévus. Comment l’expliques-tu ?
Pauline Peyran : Sans être prétentieuse pour un sou, nous étions invaincus, premières, le vent en poupe et des lauriers pour se reposer ! L’investissement n’était plus le même. Nous n’étions jamais très contentes quand on gagnait. Le collectif ne ressortait pas forcément ! C’est grâce à ces matchs compliqués, qu’on a pu se serrer les coudes, jouer pour la copine d’à côté, relever la tête et sortir de l’eau ensemble. Pour moi, ce sont nos plus belles victoires !
On peut renverser des situations grâce à notre mental et à notre force de caractère !
Pauline Peyran
cultureSPORT : Au final, n’est-ce pas un mal pour un bien d’avoir dû batailler davantage sur les parquets en prévision des futures rencontres en Nationale 1, qui s’annoncent plus ardues ?
Pauline Peyran : Effectivement. Désormais, on sait qu’on peut renverser des situations grâce au mental et à la force de caractère de cette équipe !

cultureSPORT : En remplissant votre objectif haut la main, vous avez donc atteint cette montée en N1. Mais quelles seront les principales clés pour sauvegarder votre place dans l’élite amateur ?
Pauline Peyran : Du travail, de la rigueur, de l’investissement, de la bonne humeur et des bières après l’entraînement (sourire).
cultureSPORT : Comment envisages-tu les prochaines semaines ? Est-ce que tu te vois t’entraîner voire jouer avec un masque ?
Pauline Peyran : J’ai envie d’être optimiste et que les choses reviennent rapidement à la normale. Que ce virus s’estompe le plus rapidement possible ! Même si le masque personnalisé « titiak » pourrait être exposé à notre équipementier (rires).
Ses statistiques 2019-2020
Matchs joués : 16/16
Buts : 25
Tirs : 38
% de réussite : 66
Avertissements : 6
2 minutes : 2
Propos recueillis par Nicolas Gréno (@nicolasgreno). Crédit photo de la une : Rémy Giraudon/Côte Basque Handball.
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