Christophe Vignaud (France) Bugatti 37 1930
Jâimagine quâun travail de restauration considĂ©rable a dĂ» ĂȘtre entreprit afin de voir prĂ©sente cette Bugatti sur le TrophĂ©e LĂ©gende ?
Câest exactement le genre de voiture que lâon amĂ©liore et que lâon restaure quasiment en permanence. Ma Bugatti marche trĂšs bien, par contre il faut la bichonner, refaire les essieux avant et arriĂšre de temps en temps, le moteur Ă©galement. Donc câest une voiture Ă entretenir rĂ©guliĂšrement pour quâelle soit compĂ©titive !
Il faut donc ĂȘtre aussi bon pilote que mĂ©canicien pour ce genre de vĂ©hicule ?
Il y a le plaisir de conduire mais jâaime aussi travailler sur ma monture, la dĂ©monter puis la remonter est aussi passionnant que de la piloter.
Pourtant, ce circuit nâest pas trĂšs adaptĂ© Ă votre auto non ?
Pas du tout ! Elle nâest pas trĂšs lourde Ă manĆuvrer, au contraire je dirais mĂȘme quâelle sâapparente Ă un kart ; je trouve que le circuit de Pau sây prĂȘte justement assez bien, car il est assez sinueux, un petit peu rapide pour nous mais sinon câest trĂšs agrĂ©able de rouler ici.
NâĂȘtes-vous pas un peu intimidĂ© avant de pĂ©nĂ©trer sur la piste ?
Il y a tout de mĂȘme deux courses au programme, alors nous sommes toujours intimidĂ©, câest certain !
Quel est lâendroit qui requiert le plus de doigtĂ© au volant sur ce circuit ?
Le virage de la gare parait de lâextĂ©rieur assez simple mais en rĂ©alitĂ© il est trĂšs impressionnant une fois installĂ© dans la voiture ; aprĂšs, toute la partie haute du tracĂ© est compliquĂ©e. En gros, il faut rester vigilant tout au long de la piste et on ne peut guĂšre se relĂącher !
Crédit photo : Medhi Casaurang


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