Automobile Interviews

Interviews du GP de Pau Historique 2012 (3/4)

Vous imaginez Seb Vettel au volant de ce bolide aujourd'hui ?

Christophe Vignaud (France) Bugatti 37 1930

J’imagine qu’un travail de restauration considĂ©rable a dĂ» ĂȘtre entreprit afin de voir prĂ©sente cette Bugatti sur le TrophĂ©e LĂ©gende ?

C’est exactement le genre de voiture que l’on amĂ©liore et que l’on restaure quasiment en permanence. Ma Bugatti marche trĂšs bien, par contre il faut la bichonner, refaire les essieux avant et arriĂšre de temps en temps, le moteur Ă©galement.  Donc c’est une voiture Ă  entretenir rĂ©guliĂšrement pour qu’elle soit compĂ©titive !

Il faut donc ĂȘtre aussi bon pilote que mĂ©canicien pour ce genre de vĂ©hicule ?
Il y a le plaisir de conduire mais j’aime aussi travailler sur ma monture, la dĂ©monter puis la remonter est aussi passionnant que de la piloter.

Pourtant, ce circuit n’est pas trĂšs adaptĂ© Ă  votre auto non ?
Pas du tout ! Elle n’est pas trĂšs lourde Ă  manƓuvrer, au contraire je dirais mĂȘme qu’elle s’apparente Ă  un kart ; je trouve que le circuit de Pau s’y prĂȘte justement assez bien, car il est assez sinueux, un petit peu rapide pour nous mais sinon c’est trĂšs agrĂ©able de rouler ici.

N’ĂȘtes-vous pas un peu intimidĂ© avant de pĂ©nĂ©trer sur la piste ?
Il y a tout de mĂȘme deux courses au programme, alors nous sommes toujours intimidĂ©, c’est certain !

Quel est l’endroit qui requiert le plus de doigtĂ© au volant sur ce circuit ?
Le virage de la gare parait de l’extĂ©rieur assez simple mais en rĂ©alitĂ© il est trĂšs impressionnant une fois installĂ© dans la voiture ; aprĂšs, toute la partie haute du tracĂ© est compliquĂ©e. En gros, il faut rester vigilant tout au long de la piste et on ne peut guĂšre se relĂącher !

Crédit photo : Medhi Casaurang

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