Cyclisme Interviews

Jure Kocjan : “Je saurai où je vais dans quelques jours”

Entre Euskaltel et les équipes Françaises, son coeur balance.

Cela fait quelques jours que les médias l’annoncent en partance pour l’équipe Basque Euskaltel-Euskadi. Sa signature ferait alors office de première puisqu’aucun Européen non-Basque n’a encore couru pour Euskaltel. Culture Sport a donc décidé de mieux connaitre Jure Kocjan. Le Slovène de 27 ans a accepté de répondre à nos questions.

Jure, quand as-tu débuté le cyclisme ?
J’ai commencé par le Mountain Bike à l’âge de quinze ans. Je suis passé sur la route lorsque j’ai eu dix-huit ans, en intégrant le Team Radenska.

Avant Team Type 1, quelles ont été tes équipes ?
Il y a donc eu Radenska, puis Perutnina, Carmiooro et Team Type 1.

Tu n’es pas encore très connu en France. Comment te décrirais-tu en tant que coureur ?
Je suis un puncheur, pas un pur sprinteur. Quand je suis en forme je peux très bien passer les petites côtes.

Penses-tu alors pouvoir gagner une grande classique ?
Mon rêve est de remporter Milan-San Remo… Ou les classiques Flandriennes.

“Non, nous n’avons rien signé !”

Tu as plusieurs victoires à ton palmarès, dont trois acquises en France (une étape de l’Etoile de Bessèges 2009 et deux étapes du Tour du Limousin 2012). Aimes-tu les courses Françaises ? 
Oui j’apprécie les courses en France. Beaucoup d’entre elles correspondent à mes caractéristiques.

Nous savons que tu es en négociations avec Euskaltel-Euskadi. Un contrat de signé ?
Non nous n’avons rien signé ! Mon manager est également en négociations avec une autre équipe World Tour ainsi qu’avec une équipe Française.

Pourquoi as-tu accepté de parler avec Euskaltel ?
C’est est une belle équipe. Ca peut être bien de courir pour une équipe World Tour, je pense que c’est une bonne opportunité.

Mais tu serais le premier coureur non-basque (à part le Vénézuélien Unai Etxebarria) à intégrer l’équipe. N’es-tu pas inquiet à cette idée ?
Non ça ne me fait pas peur ! Si je suis bon, je pense qu’il n’y aura pas de problème.

Et si tu n’es pas chez Euskaltel, direction la France ?
Oui sans doute. Je saurai où je vais dans quelques jours.

Quel est ton programme maintenant ?
J’irai sur les courses Françaises telles que Paris-Bruxelles, le Grand Prix de Fourmies, le Grand Prix de la Somme et Paris-Tours. Je participerai également aux championnats du monde.

Questions plus personnelles. Avais-tu une idole quand tu étais petit ?
Pas réellement non.

Aujourd’hui, qui admires-tu ?
Philippe Gilbert.

Quelle course rêves-tu de gagner, à part Milan-San Remo ?
Les championnats du monde.

Avec qui t’entends-tu le mieux au sein du peloton ?
Les coureurs Slovènes, puis Francisco Ventoso (Movistar, ndlr), Daniele Colli et Alessandro Bazzana (deux de ses équipiers, ndlr).

As-tu un porte bonheur ?
Aucun.

“Armstrong est toujours le vainqueur de sept Tour”

Penses-tu qu’un jour un Slovène remportera le Tour de France ?
Je pense que c’est possible, nous avons de très bons jeunes.

Le vélo est-il populaire en Slovénie ?
Oui, mais pas en tant que sport professionnel… Plus comme loisir.

Quel est ton avis sur le cas Armstrong ?
Je crois que ce n’est pas bon pour le cyclisme. Personne ne s’occupe des Tour de France d’il y a cinq ou six ans… Cela ne va rien changer. Pour moi, il est toujours le vainqueur de sept Tour de France.

Si tu la suis, que penses-tu de la Vuelta 2012 ? 
Tous les jours, après l’entrainement, je regarde le Tour d’Espagne. Beaucoups d’ascensions cette année, c’est une course difficile.

Et enfin, que peut-on te souhaiter pour le futur ?
Tout ce dont j’ai besoin est la santé… (Sourire)

Nous remercions Jure Kocjan pour sa disponibilité et sa gentillesse.

Crédit photo : roadbikeaction.com

5 comments on “Jure Kocjan : “Je saurai où je vais dans quelques jours”

  1. Etxebarria a du sang basque, Sanchez non :)

    J’ai également oublié Cabedo, el Valenciano, qui court cette saison chez Euskaltel !

  2. Unai Etxebarria était basque par ses parents même s’il est né au Venezuela. Par contre il y a eu effectivement d’autres coureurs non basque dans l’équipe. Les coureurs de Burgos : Castresana et Cuesta ainsi que toujours aujourd’hui l’Asturien Samuel Sanchez.

    • Oui c’est exact. Mais Etxebarria possède la nationalité Vénézuélienne, par conséquent il n’est pas pûrement basque.
      Par exemple je considère plus Samuel Sanchez comme basque qu’Etxebarria. Puisue Sanchez a fait toute sa formation au Pays Basque.

      Merci pour vos précisions en tout cas.

  3. Ping : Les transferts cyclistes 2012-2013 par MercatoVélo « Culture Sport

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