En hausse
Lewis Hamilton (Mercedes-AMG)

Nous vous l’avions annoncé deux semaines auparavant à Spa, Lewis Hamilton a bel et bien retrouvé son esprit guerrier qu’on lui connaît tant ! Tout d’abord lors des qualifications, le Britannique n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires. Son meilleur ennemi Rosberg (Mercedes-AMG, 2ème) était relégué à près de trois dixièmes, un gouffre dans le monde de la F1 ! Hélas, le bénéfice de cette performance s’est envolé au départ : victime d’un patinage excessif, il perdit trois places. Qu’à cela ne tienne, Lewis a ensuite évolué un ton au-dessus des autres. Son pilotage propre allié à une irréprochable série de meilleurs tours ne pouvaient que payer. C’est ce qu’il s’est produit au vingt-neuvième tour : Rosberg, sous la pression exercée par Hamilton, court-circuita la chicane et ce dernier récupérait la tête des opérations. Un commandement qu’il ne lâchera plus jusqu’au drapeau à damiers. Cette sixième victoire de l’année prouve la détermination du champion du monde 2008. Il est parvenu à redresser la situation après un départ loupé, n’a pas fait la moindre erreur ensuite, là où son équipier allemand n’a pas été des plus réguliers. Le voici désormais revenu à vingt-deux unités au championnat à l’orée de la tournée asiatique, qui sera décisive pour l’obtention du titre.
Les pilotes Williams
L’officialisation de sa prolongation de contrat avec Williams a donné du moral à Felipe Massa, lui qui était victime jusque-là de nombreux abandons. Que nenni sur l’Autodrome de Monza, où le Brésilien a signé son premier podium depuis Barcelone l’an passé ! La réalisation ne s’est pas beaucoup attardée sur l’ancien pilote Ferrari, et pour cause. Second lors des premières boucles, il se contentait par la suite du troisième rang, bien à l’abri du retour de son compagnon Bottas (Williams, 4ème). Avec une vitesse de pointe affolante (360km/h, du jamais-vu depuis l’ère des V10), le Finlandais a dépassé sans coup férir une bonne dizaine de monoplaces, après un envol anormalement lent (8 places perdues !). Deux voitures dans le top 5, voilà de quoi s’octroyer la troisième place au détriment de Ferrari au classement des constructeurs ; Bottas double aussi Alonso du côté des pilotes (4ème avec 122 points).
En baisse
L’équipe Ferrari

Quelle déculotté devant les tifosi italiens ! La Scuderia rentre de Monza avec le maigre butin de la dixième place pour Kimi Räikkönen. Jamais en confiance avec sa machine, le Finlandais n’a pas pesé sur le déroulement de l’épreuve. Même constat pour son co-équipier Fernando Alonso. Contraint à l’abandon sur défaillance électrique, il n’a pas pu poursuivre sa série de quatre arrivées consécutives sur le podium dans le « temple de la vitesse ». De mauvaises opérations sur le plan comptable en découlent (voir ci-dessus), les Rouges vivent définitivement une saison bien terne…
Kevin Magnussen (McLaren) et Esteban Gutierrez (Sauber)
Les jeunes pilotes ont les dents longues, cela s’est avéré être le cas ce dimanche. A de nombreuses reprises, ces deux hommes ont montré un comportement fort dangereux, en changeant délibérément de trajectoires en freinant (Gutierrez sur Grosjean) ou en expédiant une voiture dans l’herbe. Dans ce dernier cas, c’est le rookie Magnussen qui causa quelques maux de tête à Bottas. La F.I.A n’a pas hésité à sanctionner sévèrement cette action. Or, la pénalité de temps aux stands infligée n’a pas été appréciée par le staff McLaren, qui a laissé leur pilote en piste. Ainsi, il a faussé la bataille qui faisait rage au sein du peloton, en défendant sa position de manière inutile. Au moment où ces lignes sont écrites, aucune sanction rétroactive n’a été prise contre le Danois, mais cela n’est qu’une question de temps.
Crédits photos : pages Facebook Mercedes-AMG et Scuderia Ferrari.
Ping : Formule 1 : Suivez la lutte entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg | Culture Sport