Côte Basque Handball : Un confinement entre joggings et cours pour Albane Frachon

Après avoir uni les équipes fanions d’Anglet-Biarritz et de l’Aviron Bayonnais, l’entente Côte Basque Handball a rempli son principal objectif pour sa toute première année d’existence : celui de monter en Nationale 1 féminine. Motivées par la participation à une potentielle finale de N2 en Martinique et déterminées à remporter leurs vingt-deux matchs de championnat, les Labourdines ont vu leur dynamique être brusquement stoppé par la pandémie de Coronavirus. Même si le Covid-19 a précipité la fin de leur aventure, les joueuses de Mickaël Moreno se contentent de leur accession en élite amateur la saison prochaine.

Ces prochains jours, nous allons leur donner la parole. Aujourd’hui, interview d’Albane Frachon (ailière). La prochaine fois, ce sera au tour de Laura Munos (arrière).

cultureSPORT : La Fédération Française de Handball a acté la fin des championnats amateurs il y a près de deux semaines. Au vu de la conjoncture actuelle, cela devenait inéluctable. Toutefois que penses-tu des aménagements pris par la FFHB (1) ?

Albane Frachon : Avec plus d’équipes, il y aura forcément encore plus de défi(s) ! Il va falloir qu’on soit endurantes et surtout ne rien lâcher.

cultureSPORT : Cette montée en Nationale 1 a-t-elle un goût amer ?

Albane Frachon : C’est génial de monter car c’était l’objectif initial. Mais c’est sûr que nous sommes un peu déçues de ne pas pouvoir nous battre jusqu’à la fin et de pouvoir célébrer cette accession !

**Crédit photo :** Rémy Giraudon/Côte Basque Handball.

cultureSPORT : On entre de plain-pied dans le deuxième mois de confinement. Comment le vis-tu, comment t’occupes-tu ?

Albane Frachon : C’est compliqué. C’est long. Je fais du sport deux fois par jour. Le pôle (NDLR : espoirs de Talence) nous a envoyé un programme. Je vais courir en plus ou comme ça… Et puis on doit bosser les cours à distance. Ce n’est vraiment pas génial…

cultureSPORT : Quels rituels as-tu mis en place afin de garder un minimum la forme ?

Albane Frachon : Je me lève à 7 heures puis je bosse de 8 à 11 heures. Intervient ensuite la première séance jusqu’à midi puis j’enchaîne avec les cours de 14 à 17 heures avant de finir avec ma seconde séance.

cultureSPORT : Le fait de te projeter sur la prochaine saison t’aide-t-il à rester motivée ?

Albane Frachon : C’est sûr ! Je me dis que ce n’est qu’une phase et qu’on va reprendre… C’est pour mieux se retrouver ensuite !

En quelques mots…

Un avis global sur la saison ?

Albane Frachon : Inoubliable avec de bons résultats.

Le meilleur moment de la saison ?

Albane Frachon : C’est un ensemble car tous les moments étaient bons à prendre ! Mais si je devais en choisir un, je dirais le match contre Mourenx (NDLR : à l’époque deuxième de la poule).

Le moment le plus difficile de la saison ?

Albane Frachon : La frayeur vécue pendant le derby face à Tardets. Mais je ne sais pas si c’est vraiment un moment difficile car nous avions su rebondir et bien finir.