Automobile Interviews

Interviews du GP de Pau Historique 2012 (2/4)

Belgique, Ferrari... Non on ne parle pas de Spa-Francorchamps !

Pour rĂ©aliser nos interviews lors du GP de Pau Historique, nous avons dĂ©cidĂ© de poser plus ou moins les mĂȘmes questions Ă  des pilotes originaires de diffĂ©rents pays, conduisant des machines uniques en leur genre et de tous Ăąges.

Christian Dumolin & Christophe Van Riet (Belgique) Ferrari 250 GT

Pouvez-vous nous présenter votre voiture ?
C’est une Ferrari 250 GT Berlinetta qui concourt dans le trophĂ©e Phil Hill-Sixties Endurance. Elle date de 1962, c’est donc l’une des derniĂšres 250 GT chassis court produites Ă  Maranello. Il existe deux types de carrosseries pour cette Ferrari : en aluminium pour aller sur circuit et faire des courses, et en acier pour un usage routier. C’est avec cette derniĂšre que nous participons ce week-end Ă  Pau. Nous l’avons bien Ă©videmment modifiĂ©e et fiabilisĂ©e pour l’épreuve : les suspensions ont Ă©tĂ© renforcĂ©es par exemple. Pour les puristes, le moteur est un 3 Litres V12 avec deux arbres Ă  cames ; il dĂ©veloppait au dĂ©part 260cv mais Ă  l’heure actuelle nous en sommes Ă  300cv.

Le Grand Prix de Pau, cela représente quoi pour vous ?
Pau fait partie de ces circuits en ville absolument magnifiques. C’est certain que le risque d’abĂźmer la voiture est plus grand qu’ailleurs, alors nous devons rouler de maniĂšre plus modĂ©rĂ©e. L’ambiance est vraiment fantastique, la ville est tout simplement belle et j’aime bien le fait de se rendre Ă  pied de l’hĂŽtel jusqu’aux paddocks ! C’est Ă©galement intĂ©ressant de rouler sur la mĂȘme piste avec la mĂȘme voiture Ă  prĂšs de cinquante ans d’écart. Enfin, il est plus intĂ©ressant de rouler ici plutĂŽt que sur des circuits «modernes», ces derniers convenant moins Ă  notre voiture historique.

N’ĂȘtes-vous pas un peu intimidĂ© avant d’entrer sur cette piste ?
Il faut rester calme et surtout humble, mais nous pouvons repousser nos limites plus loin que d’habitude !

Quel est selon vus le plus gros défi de ce circuit de Pau ?

On ne peut pas parler vĂ©ritablement de dĂ©fi, mais la courbe prĂ©cĂ©dant le virage de la gare est un endroit oĂč l’on ne doit pas se louper. On se dit que si on passe un peu trop vite ici, c’est la catastrophe.

Mais tout de mĂȘme, vous ne pensez pas Ă  ça en pleine course ?
Non, pas du tout, mais on ne dĂ©connecte pas notre cerveau pour autant ! Ce sont de belles machines, c’est de la trĂšs belle mĂ©canique, on n’essaye donc de la respecter et de faire notre course calmement. Le maĂźtre mot c’est «prendre du plaisir sans abĂźmer la voiture» !

Crédit photo : Medhi Casaurang

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