Pour rĂ©aliser nos interviews lors du GP de Pau Historique, nous avons dĂ©cidĂ© de poser plus ou moins les mĂȘmes questions Ă des pilotes originaires de diffĂ©rents pays, conduisant des machines uniques en leur genre et de tous Ăąges.
Christian Dumolin & Christophe Van Riet (Belgique) Ferrari 250 GT
Pouvez-vous nous présenter votre voiture ?
Câest une Ferrari 250 GT Berlinetta qui concourt dans le trophĂ©e Phil Hill-Sixties Endurance. Elle date de 1962, câest donc lâune des derniĂšres 250 GT chassis court produites Ă Maranello. Il existe deux types de carrosseries pour cette Ferrari : en aluminium pour aller sur circuit et faire des courses, et en acier pour un usage routier. Câest avec cette derniĂšre que nous participons ce week-end Ă Pau. Nous lâavons bien Ă©videmment modifiĂ©e et fiabilisĂ©e pour lâĂ©preuve : les suspensions ont Ă©tĂ© renforcĂ©es par exemple. Pour les puristes, le moteur est un 3 Litres V12 avec deux arbres Ă cames ; il dĂ©veloppait au dĂ©part 260cv mais Ă lâheure actuelle nous en sommes Ă 300cv.
Le Grand Prix de Pau, cela représente quoi pour vous ?
Pau fait partie de ces circuits en ville absolument magnifiques. Câest certain que le risque dâabĂźmer la voiture est plus grand quâailleurs, alors nous devons rouler de maniĂšre plus modĂ©rĂ©e. Lâambiance est vraiment fantastique, la ville est tout simplement belle et jâaime bien le fait de se rendre Ă pied de lâhĂŽtel jusquâaux paddocks ! Câest Ă©galement intĂ©ressant de rouler sur la mĂȘme piste avec la mĂȘme voiture Ă prĂšs de cinquante ans dâĂ©cart. Enfin, il est plus intĂ©ressant de rouler ici plutĂŽt que sur des circuits «modernes», ces derniers convenant moins Ă notre voiture historique.
NâĂȘtes-vous pas un peu intimidĂ© avant dâentrer sur cette piste ?
Il faut rester calme et surtout humble, mais nous pouvons repousser nos limites plus loin que dâhabitude !
Quel est selon vus le plus gros défi de ce circuit de Pau ?
On ne peut pas parler vĂ©ritablement de dĂ©fi, mais la courbe prĂ©cĂ©dant le virage de la gare est un endroit oĂč lâon ne doit pas se louper. On se dit que si on passe un peu trop vite ici, câest la catastrophe.
Mais tout de mĂȘme, vous ne pensez pas à ça en pleine course ?
Non, pas du tout, mais on ne dĂ©connecte pas notre cerveau pour autant ! Ce sont de belles machines, câest de la trĂšs belle mĂ©canique, on nâessaye donc de la respecter et de faire notre course calmement. Le maĂźtre mot câest «prendre du plaisir sans abĂźmer la voiture» !
Crédit photo : Medhi Casaurang


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