Automobile Interviews

Interviews du GP de Pau Historique 2012 (4/4)

Un Anglais pilote ? Ce n'est ni Lewis Hamilton, ni Jenson Button...

Harry Tincknell représente l’un des meilleurs espoirs britanniques en F3. Pour parfaire au mieux sa préparation avant le GP de Pau European Formula 3 Championship, il a décidé de courir une semaine plus tôt à Pau dans le cadre du Trophée Junior.

Harry Tincknell (Angleterre) Lotus 20

Harry, pouvez-vous nous présenter votre monoplace ?
C’est une Lotus 20 datant de 1961 et elle court dans le Trophée Junior. C’est comme une ancienne F1, beaucoup moins puissante mais tout aussi légère. Comparée à ce que je pilote le reste de la saison (une toute nouvelle Formule 3 développée par Dallara), c’est très différent mais ça reste assez fun !

Pourquoi avez-vous choisi cette voiture ? Est-elle bien adaptée au circuit de Pau ?
Nous avons choisi une F.Junior afin d’apprendre au mieux le tracé pour dimanche prochain et la course de F3. Pour savoir comment je suis arrivé à pouvoir participer à l’Historique, c’est une longue histoire ! Les parents de mon ancien équipier en Formule Renault 2.0 Anglaise font partis d’une équipe spécialisée dans les courses historiques. Je leur ai tout simplement demandé quelle pouvait être la machine la plus adéquate pour rouler à Pau ; ce sont eux qui la font rouler pour moi ce week-end. Ce sont de bons amis depuis des années, c’est donc assez sympa de pouvoir s’entraider !

N’êtes-vous pas un peu nerveux avant de rouler sur ce circuit très technique ?
(Il hésite)…Non pas vraiment, très certainement je serai plus stressé lors du départ de la F3 dimanche prochain ! Les principaux objectifs pour ce GP Historique sont d’apprendre les particularités du circuit ainsi que de prendre du plaisir, il n’y a aucun stress à avoir !

Quel est le plus gros défi de ce circuit ? Le virage de la gare, le parc Beaumont par exemple ?
C’est le virage qui est au fond du circuit (on lui dit le virage Foch) oui, oui, c’est celui-là ! Il est assez dur à négocier ; mais vous savez lorsque l’on roule sur un tracé «normal», on peut utiliser les run-off (dégagement asphalté remplaçant de plus en plus souvent le fameux bac à sable) en cas de petite erreur de pilotage et revenir très vite en piste or ici, c’est directement dans les rails ! C’est pour cela que Foch est le secteur le plus ardu à passer car on ne peut pas faire d’erreur. Il en suffit d’une seule pour partir dans le mur et votre course est finie. En fait, Pau est un grand challenge pour les pilotes mais il reste très amusant !

Crédit photo : Sébastien Sarraude

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