Interviews Tour de France

Paroles de Jeunes Reporters du Tour #2 : Thomas

Thomas, Jeune Reporter promotion 2010

Ils sont jeunes, ils aiment le sport. Ils aiment aussi le Tour de France et le journalisme. Pendant trois semaines, ces Jeunes Reporters ont vĂ©cu dans la caravane de la Grande Boucle une expĂ©rience extraordinaire. Chaque jour, ils partaient Ă  l’assaut des coureurs et des spectateurs prĂ©sents sur le Tour pour alimenter leur journal, distribuĂ© au village dĂ©part. Un an plus tard (voire plus pour certains), ils ont acceptĂ© de revenir en arriĂšre pour nous donner leurs sentiments sur cette belle aventure. Depuis, quelques Jeunes Reporters ont mĂȘme rejoint notre rĂ©daction ou Ă©crit de temps en temps quelques articles.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Thomas, j’ai 17 ans, j’habite Ă  cĂŽtĂ© de Bordeaux. J’ai terminĂ© le lycĂ©e cette annĂ©e avec un Bac ES.

Pourquoi avoir voulu participer Ă  l’aventure des Jeunes reporters du Tour ?
J’ai toujours Ă©tĂ© fan du Tour de France. Le premier Tour que je me rappelle avoir suivi, c’est celui de 2003, avec le duel entre Armstrong et Ullrich. Depuis, je le regardais tous les ans. Et puis, depuis tout petit j’aimais commenter les rĂ©sultats sportifs. On dit de moi que j’ai appris Ă  lire avec L’Equipe ! Donc, ce concours, c’Ă©tait l’idĂ©al pour rĂ©unir deux passions.

Les sélections, comment se sont-elles passées ?
Et, bien pour moi, parfaitement bien ! Nous Ă©tions 8 candidats sĂ©lectionnĂ©s par le journal Sud Ouest . Nous avons passĂ©s diffĂ©rentes Ă©preuves, comme un article Ă  Ă©crire en un nombre de mots prĂ©cis, un interview d’une personnalitĂ© du Tour (Daniel Mangeas pour moi), et un oral de motivation.

Que retiens-tu de cette expérience ?
Beaucoup de bonheur, tout d’abord. Une expĂ©rience magnifique, trois semaines Ă  fond, des rencontres magnifiques, une promenade gĂ©ante autour de notre pays… On se sent vraiment partie intĂ©grante de la grande famille du Tour, on discute avec Christian Prudhomme, avec les meilleurs coureurs. Et ils nous traitent comme les autres journalistes ! Le fait qu’un maillot jaune s’arrĂȘte pour rĂ©pondre Ă  vos questions, ça fait chaud au cƓur.

Quelle a été ta plus belle rencontre ?
Dans un Ă©vĂ©nement comme celui-ci, on se nourrit de rencontres pendant 3 semaines, et c’est dĂ©licat d’en retenir une. Celle qui m’a tout de mĂȘme marquĂ©e, s’est passĂ©e Ă  Bordeaux. AprĂšs 2 semaines et demi de course, on commençait Ă  sentir la fin du Tour, et j’arrivais dans « ma » ville. Je devais rĂ©aliser une interview de Thomas Voeckler. J’avais jouĂ© des coudes pour m’infiltrer dans la cohue autour du bus BBox. Je glisse un mot Ă  Voeckler, et celui-ci fait quelque chose de rare pour un journaliste : il m’invite Ă  monter dans le bus ! Les coureurs en train de se changer me regardent surpris. Quelques secondes plus tard, Thomas me rejoint et prend le temps de rĂ©pondre chaleureusement Ă  mes questions. Inoubliable !

Ces trois semaines, t’ont-elles donnĂ© envie de faire du journalisme sportif plus tard ?
Ces trois semaines m’ont montrĂ© et m’ont fait vivre la fonction de journaliste. J’ai dĂ©couvert les mauvais cĂŽtĂ©s, comme la fatigue physique, mais ceux-ci sont largement compensĂ©s par les bons. La proximitĂ© avec les coureurs, le sentiment d’appartenance Ă  un grand Ă©venement, font de ce mĂ©tier mon objectif pour les annĂ©es Ă  venir.

Si tu avais des conseils Ă  donner aux futurs Jeunes reporters du Tour, ce seraient lesquels ?
Profitez et observez ! Vous vous souviendrez de ces trois semaines toutes votre vie, faites tout pour en conserver un souvenir exceptionnel !

Numéro précédent : #1, Anne-Laure

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