Ils sont jeunes, ils aiment le sport. Ils aiment aussi le Tour de France et le journalisme. Pendant trois semaines, ces Jeunes Reporters ont vécu dans la caravane de la Grande Boucle une expérience extraordinaire. Chaque jour, ils partaient à l’assaut des coureurs et des spectateurs présents sur le Tour pour alimenter leur journal, distribué au village départ. Un an plus tard (voire plus pour certains), ils ont accepté de revenir en arrière pour nous donner leurs sentiments sur cette belle aventure. Depuis, quelques Jeunes Reporters ont même rejoint notre rédaction ou écrit de temps en temps quelques articles.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Thomas, j’ai 17 ans, j’habite à côté de Bordeaux. J’ai terminé le lycée cette année avec un Bac ES.
Pourquoi avoir voulu participer à l’aventure des Jeunes reporters du Tour ?
J’ai toujours été fan du Tour de France. Le premier Tour que je me rappelle avoir suivi, c’est celui de 2003, avec le duel entre Armstrong et Ullrich. Depuis, je le regardais tous les ans. Et puis, depuis tout petit j’aimais commenter les résultats sportifs. On dit de moi que j’ai appris à lire avec L’Equipe ! Donc, ce concours, c’était l’idéal pour réunir deux passions.
Les sélections, comment se sont-elles passées ?
Et, bien pour moi, parfaitement bien ! Nous étions 8 candidats sélectionnés par le journal Sud Ouest . Nous avons passés différentes épreuves, comme un article à écrire en un nombre de mots précis, un interview d’une personnalité du Tour (Daniel Mangeas pour moi), et un oral de motivation.
Que retiens-tu de cette expérience ?
Beaucoup de bonheur, tout d’abord. Une expérience magnifique, trois semaines à fond, des rencontres magnifiques, une promenade géante autour de notre pays… On se sent vraiment partie intégrante de la grande famille du Tour, on discute avec Christian Prudhomme, avec les meilleurs coureurs. Et ils nous traitent comme les autres journalistes ! Le fait qu’un maillot jaune s’arrête pour répondre à vos questions, ça fait chaud au cœur.
Quelle a été ta plus belle rencontre ?
Dans un événement comme celui-ci, on se nourrit de rencontres pendant 3 semaines, et c’est délicat d’en retenir une. Celle qui m’a tout de même marquée, s’est passée à Bordeaux. Après 2 semaines et demi de course, on commençait à sentir la fin du Tour, et j’arrivais dans “ma” ville. Je devais réaliser une interview de Thomas Voeckler. J’avais joué des coudes pour m’infiltrer dans la cohue autour du bus BBox. Je glisse un mot à Voeckler, et celui-ci fait quelque chose de rare pour un journaliste : il m’invite à monter dans le bus ! Les coureurs en train de se changer me regardent surpris. Quelques secondes plus tard, Thomas me rejoint et prend le temps de répondre chaleureusement à mes questions. Inoubliable !
Ces trois semaines, t’ont-elles donné envie de faire du journalisme sportif plus tard ?
Ces trois semaines m’ont montré et m’ont fait vivre la fonction de journaliste. J’ai découvert les mauvais côtés, comme la fatigue physique, mais ceux-ci sont largement compensés par les bons. La proximité avec les coureurs, le sentiment d’appartenance à un grand évenement, font de ce métier mon objectif pour les années à venir.
Si tu avais des conseils à donner aux futurs Jeunes reporters du Tour, ce seraient lesquels ?
Profitez et observez ! Vous vous souviendrez de ces trois semaines toutes votre vie, faites tout pour en conserver un souvenir exceptionnel !
Numéro précédent : #1, Anne-Laure
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