LES TOPS
Pierrick Fédrigo : Décidément, Fédrigo rime avec Pau. Le Marmandais a remporté quatre victoires (2006, 2009, 2010 et donc 2012) sur le Tour de France, dont la moitié dans la capitale du Béarn. Il y avait en effet déjà levé les bras en 2010. A l’époque, il avait devancé ses 8 compagnons d’échappée, parmi lesquels figuraient Moreau, Casar, Cunego, Horner ou encore Lance Armstrong. Et cette fois-ci, c’est encore en partant dans le bon coup que le coureur de la FDJ a construit son succès. Mais ce ne fut pas si simple. En effet dans une étape très rapide dès le départ, où la bonne échappée a mis du temps à se décider, c’est après plus d’une heure de course, au kilomètre 62, que Fédrigo a réussi à se faire la malle en compagnie de Voeckler, Dumoulin, Vandevelde, et Devenyns, ces hommes étant plus tard rejoints par N.Sorensen. Le peloton décide de laisser filer ces 6 coureurs, qui compteront finalement près de 12 minutes d’avance à l’arrivée. Et en cas de sprint entre ces coureurs Dumoulin semble le plus rapide. Sorensen le siat, et c’est lui qui attaque le premier, à 10 kilomètres de l’arrivée. A peine le groupe reformé, que Fédrigo contre, en emmenant Vandevelde sur son porte-bagages. Les talents de rouleur de l’Américain permettent au duo de prendre une bonne avance, mais le Français utilise sa pointe de vitesse pour le déborder. Quatrième victoire donc pour lui, mais aussi quatrième tricolore dans ce Tour, après Voeckler, Rolland et Pinot.
Thomas Voeckler : L’Alsacien n’a pas gagné. Cela auait pourtant été la quatrième (décidément) victoire de sa carrière dans la Grande Boucle. Mais le coureur de l’équipe Europcar avait décidé de ne pas rouler derrière son ex-coéquipier et ami Pierrick Fédrigo, lorsqu’il a lancé son attaque. Une décison qui le preivait de l’espoir d’une victoire, mais qui obligeait les autres membres de l’échappée à travailler. Voeckler a tout de même tenté de sortir seul à la poursuite du duo de tête, mais sans succès. Mais la journée n’a pas été complètement perdue pour le chouchou des Français qui a affirmé un nouvel objectif : le maillot à pois. En effet, en passant en tête à chaque difficulté du jour, il a pris 4 points au classement de la montagne. Il revient ainsi à 32 points du Suédois Kessiakoff. Celui-ci à encore de la marge, certes, mais un échappée qui passerait en tête à chaque col mercredi prendrait 70 points. Alors, Voeckler troquera-t-il son maillot vert pour défiler en pois sur les Champs ?
LE FLOP
Team Sky : Les coureurs de l’équipe Anglaise sont en avance sur les autres sur ce Tour, c’est indiscutable. Mais sont-ils en avance également sur le Tour ? Ont-ils cru que la journée de repos était lundi ? Mais messieurs, il y avait une étape ! On a vu Eisel et Boasson Hagen demander aux autres coureurs d’arrêter d’attaquer. Faut-il désormais avoir la permission du maillot jaune pour sortir du peloton ? Que l’équipe Sky, verrouille la course en montagne pour empêcher les attaques ds favoris, c’est son droit. Cependant, peut-on imaginer Wiggins incendier Nibali, si celui-ci attaque dans un col ? Alors pourquoi refuser que des baroudeurs classés au delà de la centième place au général tentent de remporter les étapes dans leurs cordes ? On les a vu ensuite se relever complètement de la chasse aux échappées. Excusable après deux semaines de course, mais pourquoi alors avoir tenté de décourager les attaquants.
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