
Après une première semaine de rentrée synonyme de mise en route, les franchises NBA commencent à prendre leurs marques. A tel point qu’une certaine hiérarchie semble déjà se mettre en place à l’Est comme à l’Ouest. Aujourd’hui, nous vous présentons quelques équipes qui ont démarré la saison sur les chapeaux de roues, et d’autres qui ont encore bien des réglages à faire, pour ne pas vivre une saison à la Bobcats version 2011/2012.
Toronto Raptors (13ème de la conférence Est – 1V – 5D)
Avec le recrutement de Kyle Lowry et de Landry Fields, cumulé à l’arrivée de Valenciunas, Toronto pouvait espérer des jours meilleurs. Mais malheureusement, et ça devient une mauvaise habitude au sein de la seule franchise canadienne de la ligue, les défaites s’accumulent.
Kyle Lowry avait beau se démener (18,3 points, 6,3 passes en 4 matches), il a une nouvelle fois été rattrapé par son passé. Cette fois-ci, c’est son entorse qui a cédé. Même si selon José Calderon, cette blessure ne devrait pas l’écarter des terrains trop longtemps, il n’empêche qu’avec cette blessure, Toronto perd son meilleur élément.
D’ailleurs, en l’absence de l’ex-joueur de Houston, le meneur espagnol se démène pour mener son équipe à la victoire, mais rien n’y fait. En compilant 20 points et 17 passes décisives contre Utah Jazz, José Calderon n’a pas réussi à porter les Raptors vers la victoire, et ce au bout de 3 prolongations. On notera tout de même le très bon début de saison de Demar DeRozan, qui tourne à près de 20 points de moyenne.
L’adage « la roue tourne » est bien connu, mais quand est-ce que celle-ci va se mettre à changer de cap pour des Raptors en perdition ?
Detroit Pistons (15ème de la conférence Est – 0V – 8D)
Les Detroits Pistons ont du potentiel, Joe Dumars le sait, mais ce début de saison est aux antipodes de ce que l’on attendait des anciens « Bad Boys » de Detroit. Huit défaites en huit rencontres, le résultat est sans appel.
D’un point individuel, Rodney Stuckey n’est pas au rendez-vous. Le meneur-scoreur ne marque pas et shoot à un pourcentage honteux (28,2%) pour un joueur de ce niveau. Pourtant, le sophomore Greg Monroe se démène, mais même son triple-double contre Sacremento (21 points, 12 rebonds, 11 passes décisives), n’aura pas suffi à offrir à Detroit sa première victoire de la saison.
Pourtant nourri de talent, cette équipe n’y arrive pas. Thaysaun Prince y voit un manque de hargne et de conviction. Pour lui, ses coéquipiers n’arrivent pas à se révolter dans une situation qui se prête pourtant à la révolte. Et Joe Dumars, lui, dans cette histoire ? Il ne compte pas abandonner son schéma de jeu, pour l’instant. Malgré son bon début de saison, le rookie Andre Drummond « devra le mériter » s’il veut démarrer dans le cinq de départ. Son association avec Greg Monroe a laissé entrevoir de belles choses, mais le rookie de Kentucky n’a pas suffisamment de temps de jeu pour que cela ait un impact sur l’équipe.
Un tel départ est-il possible à rattraper dans l’optique d’un strapontin pour les play-offs ? On serait tenté de répondre non, pour ne pas que les fans de Detroit tombent en dépression, mais ce 8-0 (série en cours) va être un véritable boulet pour la franchise tout au long de l’année.
Washington Wizards (14ème de la conférence Est – 0V – 5D)
Quelles sont loin les belles promesses de la fin de saison dernière. Washington, en pleine phase de rédemption suite à sa fin de saison 2011/2012 prometteuse, déçoit pour ce début de saison.
Pourtant, tout n’est pas à jeter au sein de la franchise entraîné par Flip Saunders. Défaits deux fois par Boston, puis par Indiana et Milwaukee, le coach arrivé l’année dernière peut se targuer de posséder dans son effectif de nombreux joueurs d’avenir.
Le rookie Bradley Beal montre de bonnes choses en attaque (13,2 points de moyenne à 39,6 % dont 38 % à trois points), tandis que Kevin Séraphin et Jordan Crawford continuent sur leur lancée de l’an dernier. La première rencontre face à Boston a d’ailleurs bien failli tomber dans l’escarcelle des Wizards tant le pivot français posait de soucis aux intérieurs des Celtics.
Oui, mais voilà, ce qu’il manque à Washington c’est un leader, même deux leaders. John Wall s’est malheureusement blessé quelques semaines avant la reprise, tandis que Néné (échangé contre J. McGee l’année passée) est toujours écarté des terrains. Sans ses deux meilleurs éléments, Washington ne parvient pas à faire de miracles, mais avec le retour de ces deux-là (courant décembre), les Wizards peuvent espérer sortir de l’ombre.
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