JEUX OLYMPIQUES. Rio 2016. Les Jeux Olympiques viennent tout juste de s’achever et il ne nous reste que des souvenirs et des images en tête. Des moments de joie. D’humour. De solidarité. De tristesse. De souffrance. L’athlétisme a offert lors de cette quinzaine de compétition de fabuleux moments que cultureSPORT vous propose de (re)découvrir. Place aujourd’hui aux six premières photos de notre classement.
Numéro 6 : l’olympisme a triomphé
La photo a fait le tour du monde. Pierre de Coubertin aurait été fier de ce geste, véritable symbole de l’olympisme triomphant. Lors des séries du 5000m, les deux jeunes femmes ont chuté, abandonnant tout espoir d’aller gagner. Abbey D’Agostino et Nikki Hamblin ont finalement terminé ensemble une course qu’elle ont illuminé par leur vaillance et leur solidarité.
Numéro 5 : avec courage
Au péril de sa vie, Feyisa Lilesa a voulu marqué les esprits. Ce geste, réalisé à la fin de son marathon (médaillé d’argent), fait référence à la situation politique de son pays. Il apporte ainsi son soutient aux opposants au gouvernement de son pays, l’Ethiopie. L’acte de Lilesa a malheureusement mis en lumière la répression qui fait rage dans son pays. Devenu port-parole d’une cause qu’il défend maintenant devant le monde entier, l’athlète a fait preuve d’un courage plus qu’admiratif.
Numéro 4 : au delà de lui-même
Yohann Diniz est le Monsieur Courage de ces Jeux. C’est incontestable. Parcourir cinquante kilomètres, en marchant, demande déjà beaucoup de détermination. Le faire, diminué, demande beaucoup de passion. Victime de son corps, en souffrance, le Français a difficilement parcouru l’asphalte carioca. Grand favori d’une course qu’il maîtrisa tout d’abord, il fut contraint d’abandonner rapidement ses espoirs de médaille. On dit que l’histoire ne retient que les premiers. Mais c’est sûr qu’à lui, une page sera dédiée.
Numéro 3 : à ce jeu là…
…c’est toujours Usain Bolt qui gagne. En demi-finale du 200m, André De Grasse est venu titiller la star du sprint mondial, en lui opposant une belle résistance, jusqu’au bout. Le Canadien, qui semblait vouloir dépasser Bolt sur la ligne, s’est fait chambrer par ce dernier. Il lui aurait déclaré : “Pourquoi tu cours si vite, on est qu’en demi-finale ! ” Le Jamaïcain briguera le jour suivant un troisième sacre olympique sur la distance, en trois participations.
Numéro 2 : fraternel
La sincérité de ce geste restera gravée pour longtemps sur les stèles de l’olympe. Ceux que l’on appelle les Dieux du stade partagent pendant deux jours des émotions qui les unis à jamais. Le décathlon est d’abord un combat personnel. Puis fraternel. Kevin Mayer et Ashton Eaton se sont hardiment livrés bataille jusqu’à la dernière seconde. Ils ont été adversaires pour régner sur le monde. L’image retranscrit un respect mutuel. Eternel.
Numéro 1 : abomination
C’est l’image d’un Renaud Lavillenie touché, frappé en plein cœur. Humilié, comme il le dit lui même, par les sifflets du public brésilien. Le perchiste français n’a pu retenir ses larmes. Instant de trouble et d’émoi. Il ne méritais pas ça. Le personnage est d’autant plus attachant, que sa tristesse est saisissante…
Eloïse Guillermic (@LeSportJadore – e.guillermic@culturesport.net)
Crédits photos : Fabrice Coffrini/AFP, Franck Fife/AFP, CNOSF/KMSP, Getty Images.
0 comments on “Les 13 images marquantes de l’athlétisme à Rio (2/2)”