Des conditions climatiques incertaines n’ont pas empêché Vettel de gagner pour la sixième fois de l’année !
En hausse
L’équipe Red Bull
Un an après son abandon retentissant sur les terres de Ferrari, Sebastian Vettel ne pouvait pas rêver mieux qu’une énième victoire ! L’auteur de ces lignes s’excuse par avance de la brièveté de ce paragraphe, et pour cause ! Celui que l’on surnommait à ses débuts “Baby Schumi” a dominé de la tête et des épaules le dernier GP européen de la saison. Pole position puis cavalier seul, voici un résumé limpide pour le triple champion du monde en titre ! Son équipier Mark Webber est l’autre grand bénéficiaire de la journée. Grâce à sa troisième place acquise dans les échappements de Fernando Alonso (Ferrari), il se rapproche à quatre longueurs de Räikkönen (Lotus) au classement général, de quoi viser une place sur le podium final ?
Nico Hülkenberg (Sauber)
C’est la première fois de la saison que le jeune pilote allemand figure dans nos lignes ! Après une entame 2013 plus que discrète à cause d’une monoplace rétive, Monza a consacré la vélocité de la C32 ! En jouant les trouble-fêtes, Nico a agréablement surpris les observateurs, ces derniers se remémorant sa pole position acquise à l’étonnement général au Brésil en 2010. En s’élançant depuis le troisième rang, on pouvait logiquement s’attendre à une entrée dans les points. Hülkenberg a confirmé les attentes, malgré un envol quelque peu difficile (5ème). Il a résisté aux assauts de son homologue Rosberg (Mercedes-AMG) afin de rallier l’arrivée, toujours en cinquième place. Ce résultat, le meilleur jusque-là de la formation suisse en 2013 arrive à point nommé, Monisha Kaltenborn et ses troupes étant en proie à des difficultés financières.
En baisse
Lewis Hamilton (Mercedes-AMG) et Kimi Räikkönen (Lotus)
Les deux principaux adversaires d’Alonso pour la place de dauphin ont réalisé un week-end chaotique. Pour des raisons diverses, ils ont signé un chrono décevant : onzième pour Räikkönen, douzième pour Hamilton. Tous deux ont adopté une stratégie décalée en chaussant des pneus durs pour le départ. Malheureusement, un aileron avant abîmé a forcé le Finlandais à passer aux stands dès la fin du premier tour. Quant à l’Anglais, c’est une crevaison lente qui l’a obligé à modifier sa tactique au quatorzième passage. S’ensuivit une remontée menée tambour battant pour les deux ex-champions du monde. Il a fallu dépasser quelques récalcitrants, comme Gutierrez (Sauber). La manœuvre de Räikkönen sur Sutil (Force India), à l’extérieur de la Parabolique était imparable ! Malheureusement, toute la vista de ces deux champions n’ont pas suffi à rattraper les leaders. “Iceman” a terminé aux portes des points (11ème), le vainqueur sortant a fini quant à lui à la neuvième position. Ces deux contre-performances permettent à Fernando Alonso de prendre la poudre d’escampette au classement des conducteurs : 28 et 35 unités d’écart sur Hamilton et Räikkönen, cela commence à peser lourd dans la balance…
L’équipe Force India
L’écurie indienne alterne les bons rendez-vous (Di Resta 4ème à Bahreïn) comme les déconvenues. Le week-end de Monza est à classer dans cette seconde section. Les choses avaient déjà mal débutées le samedi : Adrian Sutil, initialement quatorzième, est pénalisé de trois rangs pour avoir obstrué Hamilton. Paul Di Resta ne confirme pas son cinquième temps de la précédente course, il a établi le quinzième chrono. Pour l’Écossais, sa course s’est arrêtée dès la seconde chicane, sur accrochage. Quant à l’Allemand Sutil, il a garé sa VJM06 dans son box dans les toutes dernières minutes. Petite statistique : depuis quatre manches, les deux Force India n’ont ramené que deux points. Insuffisant pour briller au classement des constructeurs, avec toujours une sixième place derrière McLaren.
Crédits photos : pages Facebook de Red Bull et Sauber
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