BASKET. Après une semaine de stage et trois matches amicaux face au Brésil, l’équipe de France féminine a quitté le Pays basque, direction Bordeaux.
Contrairement aux médaillés d’argent des Jeux de Sydney en 2000, jamais une équipe de France féminine n’était venue préparer une échéance olympique au Pays basque. Assaillies de toute part à l’issue de leur match amical face au Brésil dimanche, Céline Dumerc and co ont enchaîné autographes et autres selfies. Si l’engouement suscité ajoute parfois une certaine forme de pression, ce n’est pas le cas pour Endy Miyem. « Au contraire, c’est plutôt positif, avoue l’intérieure tricolore. Ça fait plaisir de pouvoir passer nos derniers instants en France avec un public venu en nombre. » « C’était génial, très agréable, lance Valérie Garnier. Nous étions dans une vraie ambiance du Sud-Ouest. »
En configuration JO
Face aux Brésiliennes, les Bleues ont pu jauger leur état de forme et vérifier si la préparation a bien porté ses fruits. Les basketteuses françaises se sont imposées une première fois à huis clos samedi (81-54), puis face au public angloy dimanche (82-59). Hier, rebelote. « Nous voulions enchaîner avec une deuxième rencontre consécutive (encore à huis clos, NDLR) pour nous mettre en configuration JO. À Rio, on débutera par un match contre la Turquie puis le lendemain face à la Biélorussie. » Sur les parquets auriverdes, elles croiseront également Clarisa Dos Santos et Erica de Sousa, deux « très fortes intérieures » dixit Garnier, absentes à Anglet. « Elles jouent encore en WNBA (NBA féminine), ajoute Miyem. Il va falloir être vigilantes parce qu’avec elles, leur équipe ne sera pas la même. »
Intensité : le maître-mot
Outre ces trois rencontres amicales, les Bleues ont suivi des séances basket très intenses. « On a fait du physique pur, confie Garnier. C’est une des raisons pour laquelle il y a eu une baisse d’intensité dans l’ultime quart-temps dimanche. » « Le stage était assez fatigant, souffle Miyem. Mais vu le lieu, c’était le meilleur endroit pour faire ce genre de prépa. Nous avons été très bien accueillies. On est très satisfaites et on aimerait bien revenir (rires). » Il suffit d’écouter Valérie Garnier pour le constater. « Nous étions dans un cadre parfait, idéal, agréable. On a été coconnées à l’hôtel. »
Au tour du rugby ?
Les retours ont été bons comme le précise un Pascal Arnaudin comblé. « Elles ont apprécié notre joli Pays Basque. Les installations ont beaucoup plu, le personnel rencontré à l’hôtel aussi. J’espère que c’est de bon augure pour l’avenir. On ferait encore des heureux et c’est ce qui m’intéresse. » Le président de l’ACBB a déjà coché une date sur son agenda. « Cet automne, des préparations pour les qualifications pour l’Euro sont prévues. La porte est ouverte : Anglet les accueillera. » « Nous sommes de plus en plus sollicités et nous en sommes ravis. C’est la troisième équipe de France que nous recevons après celles du foot et du hockey, glisse Serge Prévautel, adjoint aux sports. C’est important pour la notoriété de la ville. Maintenant, dans un coin comme Anglet, il nous faut accueillir en stage l’équipe de France de rugby (rires). » L’invitation est lancée.
Nicolas Gréno (@nicolasgreno)
Crédits photos : cultureSPORT/Nicolas Gréno, Eline Erzilbengoa
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