FRONTENIS. VIe Coupe du monde en Fronton 30m. Les finales ont rendu leurs verdicts à Santiago ! La baline féminine empoche l’or tandis que les garçons du frontenis se contentent de l’argent. Dans l’après-midi, les filles étaient passées près du bronze ; métal qu’ont obtenu les hommes en baline individuelle. Tous sont sportifs de haut niveau et pourtant amateurs. Dans la dernière partie de notre entretien, Aritz Azpeitia nous explique comment il gère son emploi du temps avec la découverte du squash.
Partie 1 : « Trop d’années qu’on est sur la troisième marche ! »
Partie 2 : « Avec beaucoup d’effet, la balle peut monter à 5 mètres de hauteur »
Partie 3 : « La pelote se professionnalise »

cultureSPORT : Aritz tu vis et travailles sur la région parisienne. Tu peux nous en dire quelques mots ?
Aritz Azpeitia : C’est un choix professionnel. J’aurai préféré travailler à Biarritz mais on va chercher les pommes sous les pommiers [rires]. J’ai dû monter sur Paris et là je suis ingénieur chez Safran Aircraft Engines, un motoriste d’avion. Donc je travaille en conception pour les moteurs d’avions.
cultureSPORT : Comment tu parviens à concilier le sport de haut niveau et un emploi aussi prenant ?
Aritz Azpeitia : C’est compliqué. Ça demande beaucoup d’organisation. Là en ce moment je rentre tous les week-ends. Ça signifie rogner un peu sur le sommeil parce qu’il y a toujours des problématiques financières : il faut prendre des billets plus tôt ou revenir plus tard. Malheureusement il n’y a pas de pelote à Paris mais j’ai eu la chance de découvrir le squash avec un super club à Vincennes. Et ça me permet vraiment de garder cet aspect « sport » à un niveau très intéressant.
cultureSPORT : Ça te sert pour le frontenis ?
Aritz Azpeitia : Ça m’a fait gagner en vivacité, parce que le squash c’est très exigent physiquement, ça demande d’être explosif. Et c’est quelque chose dont j’ai besoin aussi au frontenis, ça me fait travailler [cet aspect-là] naturellement.
« Aujourd’hui, je suis à peu près aux portes du top 100 français »
cultureSPORT : A l’inverse est-ce que le squash peut être un inconvénient pour le frontenis ?
Aritz Azpeitia : Ce n’est pas un inconvénient, par contre c’est sûr que ce serait plus intéressant de jouer quotidiennement au frontenis. L’aspect raquette-sensation n’est pas le même ; ce n’est pas le même poids de raquette, ce n’est pas la même balle. Donc ça me permet d’avoir « de la raquette », mais ce ne sont pas les mêmes sensations.
cultureSPORT : Tu joues à quel niveau ?
Aritz Azpeitia : Quand je suis arrivé sur Paris mon premier club c’était Créteil. C’est un club formateur au squash ; il y a un pôle France chez les filles et un autre chez les jeunes. Donc c’est un très bon club. J’avais intégré une équipe qui était en quatrième division. Il y avait une super ambiance mais sportivement ce n’était pas suffisamment intéressant pour moi. Donc j’ai fait des connaissances, j’ai rencontré des supers mecs qui m’ont permis d’intégrer une équipe en première division Île-de-France à Vincennes. Ça m’a permis de vite progresser et aujourd’hui je suis à peu près aux portes du top 100 français. Donc ça commence à être intéressant !
Du frontenis au squash, comme l’actualité sportive ! Hier, dimanche 27 novembre marquait le début des championnats du monde féminins de squash par équipes à Issy-les-Moulineaux et Paris.
Un évènement à retrouver sur cultureSPORT tout au long de cette semaine !
Résultats
Frontenis
Femmes (Poule A)
- France (Charlotte Duprat, Claire Dutaret-Bordagaray) – Argentine : 2-0 (15-5, 15-8) (lundi)
- Pérou – France (Louise Coyos, Laëtitia Durcudoy) : 0-2 (3-15, 3-15) (mardi)
- Mexique – France (Coyos, Dutaret-Bordagaray) : 2-0 (15-11, 15-5) (mercredi)
- (1/2) Espagne – France (Duprat, Dutaret-Bordagaray) : 2-0 (15-5, 15-11) (vendredi)

- Petite finale : France (Coyos, Dutaret-Bordagaray) – Cuba : 0-2 (11-15, 11-15) (samedi)
La France termine à la 4e place.
Hommes (Poule C)
- Chili – France (Aritz Azpeitia, Kévin Pucheux) : 0-2 (4-15, 7-15) (dimanche)
- France (Théo Pucheux, K. Pucheux) – Costa-Rica : 2-0 (15-0, 15-0) (mardi)
- (1/4) France (T. Pucheux, K. Pucheux) – Vénézuéla : 2-0 (15-3, 15-2) (jeudi)
- (1/2) Espagne – France (T. Pucheux, K. Pucheux) : 0-2 (12-15, 9-15) vendredi)

- Finale : Mexique – France (T. Pucheux, K. Pucheux) : 2-0 (15-5, 15-8) (samedi)

La France décroche la médaille d’argent.
Paleta Gomme creuse
Femmes (Poule D)
- France (Amaïa Etchelecu, Maritxu Chapelet-Housset) – Cuba : 2-0 (15-6, 15-5) (lundi)
- France (Marie Amestoy, Marielle Carrère) – Uruguay : 2-1 (14-15, 15-8, 10-7) (mercredi)
- (1/4) : France (Etchelecu, Chapelet-Housset) – Vénézuéla : 2-0 (15-4, 15-3) (jeudi)
- (1/2) : Mexique – France (Etchelecu, Chapelet-Housset) : 1-2 (15-8, 10-15, 7-10) (vendredi)

- Finale : France (Etchelecu, Chapelet-Housset) – Argentine : 2-0 (15-4, 15-9) (samedi)

La France décroche la médaille d’or !
Hommes individuel (Poule D)
- France (Patxi Guillenteguy puis Kévin Pucheux) – Etats-Unis : 2-0 (15-6, 15-1) (lundi)
- Salvador – France (Guillenteguy puis K. Pucheux) : 0-2 (5-15, 3-15) (mardi)
- Italie – France (K. Pucheux) : 0-2 (4-15, 5-15) (mercredi)
- (1/4) : France (K. Pucheux) – Cuba : 2-0 (15-9, 15-14) (jeudi)
- (1/2) : Mexique – France (K. Pucheux) : 2-0 (15-9, 15-4) (vendredi)

- Petite finale : France (Kévin Pucheux) – Espagne : 2-1 (8-15, 15-12, 10-8) (vendredi)

La France décroche la médaille de bronze.
Tableau des médailles
1. Mexique : 4 médailles (3 d’or, 1 de bronze)
2. France : 3 médailles (1 d’or, 1 d’argent, 1 de bronze)
3. Argentine : 2 médailles (2 d’argent)
4. Espagne : 2 médailles (1 d’argent, 1 de bronze)
5. Cuba : 1 médaille (1 de bronze)
Bonus
- Photos de la compétition sur le compte Flickr de la Fédération Internationale
- Site officiel des championnats du monde de squash féminin par équipes
Propos recueillis par Thomas Dupleix (@ThomasDupleix) le vendredi 7 octobre à Biarritz. Merci à Aritz Azpeitia pour sa collaboration. Avec la participation de Marine Pirolley.
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